Événements 2021

Tout événement susceptible d’avoir des conséquences sur la sûreté des installations, l’environnement, la radioprotection ou encore lors du transport doit être déclaré par la centrale nucléaire à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS DE NIVEAU 1 :

24 Novembre 2021 – Sûreté

Détection tardive de l’indisponibilité de l’appoint en bore du réacteur n°5

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

9 Novembre 2021 – Sûreté

Sorties du domaine de fonctionnement autorisé du réacteur n°4

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

17 septembre 2021 – Sûreté

Non-respect des conditions de rupture de l’intégrité du circuit primaire dans l’état standard arrêt à froid pour intervention primaire entrouvert.

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

6 septembre 2021 – Sûreté

Sortie du domaine d’exploitation par basse pression dans le circuit primaire.

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

17 Août 2021 – Sûreté

Défaut de configuration ayant entrainé l’indisponibilité de vannes d’évacuation de la vapeur à l’atmosphère

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

6 Août 2021 – Sûreté

Non-respect d’une prescription particulière

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

28 juillet 2021 – Sûreté

Non-respect des règles générales d’exploitation

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

23 juillet 2021 – Sûreté

Non-respect d’une mesure compensatoire

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

8 Juin 2021 – Sûreté

Détection tardive de l’indisponibilité du système d’appoint en bore de l’unité de production n°3

Déclaration EDF >>

Avis d’incident de l’ASN >>

 

19 Février 2021 – Sûreté

Non-respect d’un délai d’intervention sur l’unité de production n°6 de la centrale de Gravelines

Déclaration EDF >>

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EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS DE NIVEAU 0 :

31 décembre 2021 – Sûreté

Le 24 décembre 2021, l’unité de production n°2 est en fonctionnement. Une opération de maintenance est en cours sur un capteur de lecture de niveau (2 PTR 011 LN) en local du réservoir d’eau borée situé dans la partie nucléaire des installations. Pour procéder à l’intervention sur le capteur en local (2 PTR 011 LN), il est nécessaire de l’isoler. Les techniciens procèdent à la fermeture d’une vanne d’arrivée d’eau. Cependant ils s’aperçoivent que l’eau s’écoule toujours. Durant l’intervention, un des quatre capteurs de mesure de niveau du réservoir d’eau borée retransmis en salle de commande (2 PTR 018 MN), affiche un niveau haut dans le réservoir. Les trois autres capteurs qui remplissent la même fonction affichent un niveau conforme. Le capteur (2 PTR 018 MN) est donc considéré en défaut et indisponible. Suite à l’intervention, lorsque la vanne d’arrivée d’eau est rouverte, le capteur 2 PTR 018 MN affiche brièvement un niveau bas, provoquant l’apparition d’une alarme en Salle de Commande, puis affiche de nouveau un niveau conforme. Après investigations, le 27 décembre 2021, les équipes émettent l’hypothèse d’une inversion d’étiquettes de repérage sur les deux vannes d’isolement des deux capteurs (2 PTR 011 LN) et (2 PTR 018 MN). Le 29 décembre 2021, elles procèdent au retrait de la protection thermique des deux organes de robinetterie et constatent l’inversion effective des étiquettes. L’étiquetage des deux vannes est contrôlé puis remis en conformité. La fermeture d’une vanne à la place d’une autre suite à une inversion du repérage a provoqué l’indisponibilité du capteur de niveau (2 PTR 018 MN). La conduite à tenir vis-à-vis des spécificités techniques d’exploitation a été respectée. Le niveau d’eau dans le réservoir est toujours resté conforme aux valeurs requises par les spécifications techniques d’exploitation. Cet écart a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 31 décembre 2021, au niveau 0 en-dessous de l’échelle INES.

 

24 décembre 2021 – Sûreté

Le 1er août 2021, l’unité de production n°4 est en phase de redémarrage après son arrêt programmé pour visite partielle. Un contrôle des grappes de commandes du réacteur est programmé. Lors de ce contrôle, un groupe composé de quatre grappes de commande, ne s’insère pas correctement dans le coeur. Conformément à nos procédures, le groupe de grappes a été considéré comme indisponible. Après analyse, un défaut apparait sur la grappe n°4 qui est restée bloquée en position haute.
Les trois autres grappes du groupe répondent correctement à la manoeuvre. Les investigations
poussées ont mis en évidence la présence d’un corps migrant dans le mécanisme de commande de la grappe n°4. Le mécanisme de commande de la grappe a fait l’objet d’un remplacement durant le mois de septembre 2021. L’indisponibilité du groupe de commande de grappe n’a pas eu de conséquence réelle sur la sûreté des installations. Elle a été déclarée à l’Autorité de sûreté nucléaire le 24 décembre 2021, au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

21 décembre 2021 – Radioprotection

Le 09 décembre 2021, l’unité de production n°1 est en arrêt programmé pour visite décennale. Une équipe composée de deux salariés EDF (en CDI) d’astreinte doit intervenir dans la partie nucléaire de l’installation afin de réaliser le diagnostic d’un système d’échantillonnage. Afin de réaliser ce diagnostic, ils disposent d’un régime de travail spécifique, leur permettant de travailler en zone à risque radiologique mais pas en Zone Orange (Zone réglementée où le débit d’équivalent de dose est > à 2 mSv/h). Or, le local dans lequel se situe le système d’échantillonnage à diagnostiquer est classé en Zone Orange. Le même jour, les deux salariés entrent dans ce local classé en Zone Orange sans voir l’affichage à l’entrée et commencent à travailler. Le dosimètre d’un salarié passe alors en alarme (lorsque le débit d’équivalent de dose réel est > à celui prévu par son régime de travail, le dosimètre se met en alarme). Il se recule mais poursuit son diagnostic pendant 30 minutes.
Cette situation n’est pas conforme aux règles de radioprotection applicables sur le site et constitue un écart : en effet les deux agents n’avaient pas l’autorisation leur permettant de pénétrer dans ce local. Par ailleurs, cet évènement a été déclaré le 21 décembre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

21 décembre 2021 – Radioprotection

Le 09 novembre 2021 à 13h55, un intervenant d’une entreprise prestataire entre en zone contrôlée de l’unité de production n°1 à l’arrêt pour  visite décennale. Vers 14h45, une gardienne de vestiaire retrouve le dosimètre passif de l’intervenant dans le vestiaire. Après avoir été averti par appel sonore, l’intervenant sort de zone contrôlée à 15h05. Le 10 novembre 2021 à 08h13, un intervenant EDF entre en zone contrôlée de l’unité de production n°6 pour effectuer une activité d’exploitation. Vers 10h00, une gardienne de vestiaire retrouve le dosimètre passif de l’intervenant dans le vestiaire. L’intervenant est averti puis revient chercher son dosimètre passif à 10h20. Le non port du dosimètre passif en zone contrôlée n’est pas conforme aux règles applicables sur le site et constitue un écart. Cet évènement a été déclaré le 21 décembre 2021 au niveau 0 sur l’échelle INES.
*dosimètre passif : équipement règlementaire porté sur la poitrine par tout travailleur entrant en zone contrôlée. Les dosimètres passifs permettent de suivre sur la durée l’exposition au rayonnement du travailleur.

 

20 décembre 2021 – Sûreté

Le 16 décembre 2021 à 22h34, un défaut électrique dans le poste électrique sous enveloppe métallique, au départ de la ligne 400 000 V qui évacue l’électricité de l’unité de production n°4, entraine le déclenchement d’un disjoncteur. De fait, l’alimentation électrique des GMPP (Groupes Motopompes du circuit primaire) est notamment coupée et entraine l’Arrêt Automatique du Réacteur (AAR), conformément aux dispositifs de sûreté et de protection de l’installation. Au regard de la disponibilité de l’ensemble des fonctions de sauvegarde et de surveillance, cet arrêt n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel et l’environnement. Le transformateur auxiliaire 225 000 V a pris le relais pour un repli du Réacteur en AN/RRA au bout d’environ 1 heure. Cet événement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 20 décembre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

17 décembre 2021 – Sureté

Dans les centrales nucléaires françaises, des contrôles préventifs de tenue au séisme de certains équipements des installations sont réalisés dans le cadre des 4èmes visites décennales des réacteurs à 900 MW. Ces vérifications préventives ont été réalisées sur les installations de la centrale nucléaire de Gravelines et ont permis de détecter un écart de non-conformité sur les vannes assurant la jonction entre le circuit de refroidissement et celui permettant le traitement de son eau. En effet, l’analyse réalisée sur ces matériels n’a pas permis de démontrer leur opérabilité manuelle à la fermeture en cas de séisme. Des travaux de renforcement seront réalisés pendant la phase d’arrêt de production des unités n°1, 2, 3 et 5 lors de leur 4ème visite décennale respective afin de les rendre robustes en cas d’accident naturel extrême. Les unités de production n°4 et 6 ne sont pas concernées par ces travaux. Cet écart de non-conformité a été déclaré le 17 décembre 2021 auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), au niveau 0, en–dessous de l’échelle INES.

 

17 décembre 2021 – Sûreté

En mai 2021 les équipes de la centrale ont réalisé une enquête sur les résultats de relevés de côtes concernant les supportages (dispositifs autobloquants) permettant de maintenir certaines tuyauteries du circuit primaire (partie nucléaire de l’installation) et du circuit secondaire (partie non nucléaire de l’installation) en cas de séisme. Lors de cette enquête, certaines incohérences ont été mises en évidence, amenant les équipes du site à initier de nouveaux relevés lors des arrêts pour maintenance en cours sur les unités de production n°2 et n°4 entre juin et septembre 2021. En septembre, une inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire a lieu dans le but d’échanger sur cette problématique. De septembre à novembre 2021, une analyse globale des relevés concernant environ 1100 dispositifs autobloquants a été alors effectuée sur les 6 réacteurs de la centrale de Gravelines. Le CNPE de Gravelines s’est engagé à traiter l’ensemble des anomalies lors des arrêts d’unité de production en cours ou à venir. Ces anomalies qui concernent les 6 unités de production de Gravelines n’ont pas eu d’impact réel sur la sûreté. Sur les dispositifs autobloquants des tuyauteries des circuits primaires et secondaires contrôlés à Gravelines en 2021, un seul a fait l’objet d’un remplacement sur une ligne du circuit secondaire. L’événement a été déclaré à l‘Autorité de sûreté nucléaire le 17 décembre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

16 décembre 2021 – Sûreté

Le 14 décembre 2021 l’unité de production n°3 est en fonctionnement. Un détecteur incendie s’active dans un local industriel situé en partie non nucléaire de l’installation. Le détecteur en alarme déclenche la fermeture automatique des clapets de ventilation et de filtration iode de la salle de commande, qui serait utilisée en situation incidentelle. Quelques minutes plus tard, un intervenant chargé du nettoyage d’un réfrigérant prévient l’opérateur en salle de commande que son activité est à l’origine du déclenchement de l’alarme. Après vérification, les clapets de ventilation sont rouverts. La ventilation de la salle de commande est à nouveau disponible. La ventilation a été remise en service au bout 1h04 mn.  Cet écart a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 16 décembre 2021 au niveau 0 en-dessous de l’échelle INES.

13 décembre 2021 – Sûreté

Le 8 décembre 2021, l’unité de production n°3 est en fonctionnement. Les opérateurs en salle de commande détectent un niveau bas dans le réservoir d’eau borée, réservoir qui serait utilisé en situation accidentelle dans la partie nucléaire des installations en cas de perte de réfrigérant primaire. Les investigations mettent en doute le fonctionnement d’un des quatre capteurs de niveau du réservoir. Un technicien est dépêché sur place : il constate qu’un écoulement provient de la tuyauterie qui relie la colonne de niveau au capteur de mesure. L’opérateur demande la fermeture d’une première vanne, qui s’avère défectueuse. L’opérateur demande aussitôt la fermeture en local de deux autres vannes, ce qui permet d’isoler totalement la colonne de niveau du capteur. La fermeture de ces vannes stoppe immédiatement la vidange du réservoir. Les équipes du site ont procédé au remplacement de la vanne défectueuse dans les délais impartis par les règles d’exploitation. Le niveau d’eau dans le réservoir est toujours resté conforme aux valeurs requises par les spécifications techniques d’exploitation. L’eau qui s’est écoulée du réservoir a été récupérée dans un puisard dédié. Néanmoins, l’isolement de la colonne de niveau du capteur impacté a entrainé l’indisponibilité d’une
des chaînes de protection du réacteur, requise en fonctionnement. Les essais de bon fonctionnement de la nouvelle vanne étant satisfaisants, l’indisponibilité liée à la chaine de protection a été levée. Cet écart a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 13 décembre 2021, au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

10 décembre 2021 – Sûreté

Le 26 septembre 2021, l’unité de production n°4 est en phase de redémarrage suite à sa visite partielle. Le sas d’accès au bâtiment réacteur situé au niveau 8 m est ouvert, sous couvert d’une prescription particulière à nos règles d’exploitation.
Conformément à cette prescription particulière, deux vannes d’isolement de l’enceinte du bâtiment réacteur (vannes 4 ETY 007 VA et 4 ETY 008 VA) sont en position ouverte.
A 2h55, le sas d’accès est refermé, afin de réaliser une opération de démarrage de matériels. La prescription particulière autorisant l’ouverture des portes du sas d’accès est donc levée.
La prescription permanente relative au confinement du bâtiment réacteur, qui s’applique dès lors, impose que certaines vannes d’isolement de l’enceinte du bâtiment réacteur, dont les vannes 4 ETY 007 VA et 4 ETY 008 VA, soient fermées.
Le caractère définitif de la fermeture du sas d’accès n’étant à ce stade pas confirmé (car dépendant des opérations de démarrage de matériels en cours), les deux vannes 4 ETY 007 VA et 4 ETY 008 VA sont laissées en position ouverte.
A 7h00, suite aux opérations de démarrage de matériels qui s’avèrent concluantes, le caractère définitif de la fermeture du sas d’accès  est confirmé. Les deux vannes 4 ETY 007 VA et 4 ETY 008 VA sont alors refermées.
Toutefois, ces deux vannes auraient dû être refermées dès la fermeture du sas d’accès, que celle-ci soit définitive ou non, afin de respecter la prescription permanente relative au confinement du Bâtiment Réacteur.
Cet écart à une prescription permanente a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 10 décembre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

6 décembre 2021 – Sûreté

Le 27 novembre 2021, l’unité de production n°2 est en fonctionnement. Une pompe du circuit d’injection de sécurité*, commune à l’unité de production n°1 et n°2, est rendue indisponible afin de réaliser l’épreuve hydraulique du circuit primaire du réacteur 1**. Lors de cette épreuve, une anomalie est détectée au niveau d’un matériel du circuit. Afin de réparer le matériel, l’épreuve hydraulique du circuit primaire de l’unité de production n°1 est arrêtée et l’indisponibilité de la pompe est levée sur l’unité de production n°2. Cependant, suite à cet aléa et à la remise en conformité du matériel, la pompe du circuit d’injection de sécurité doit être de nouveau utilisée pour réaliser l’épreuve hydraulique et est ainsi rendue indisponible une seconde fois sur l’unité de production n°2. L’indisponibilité d’une pompe du circuit d’injection de sécurité, à deux reprises sur une unité de production constitue un écart à nos règles d’exploitation mais n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 6 décembre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
*Le système d’injection de sécurité (RIS) est un système de secours conçu pour assurer le refroidissement du réacteur. Il permet d’injecter de l’eau contenant du bore, sous forte pression, dans le circuit primaire évitant la reprise de la réaction en chaîne.
**L’épreuve hydraulique du circuit primaire est une activité de maintenance réglementaire visant à s’assurer de l’étanchéité et de la résistance des tuyauteries, soudures et robinets de ce circuit.

 

4 Novembre 2021 – Sûreté

Le 30 octobre 2021, l’unité de production n°4 est en fonctionnement à 99% de puissance.
Une alarme apparaît en salle de commande, relative à un défaut sur un réchauffeur d’eau (situé en partie non nucléaire des installations). Conformément à nos procédures, l’opérateur initie une baisse de puissance dans le réacteur.
La puissance thermique du réacteur a atteint 2823 MWth pour une limite de puissance thermique fixée à 2800 MWth**, dépassant la puissance autorisée par les règles d’exploitation, fixée à 100,90 % de puissance** durant 2 minutes 40. Les protections prévues en cas de dépassement de puissance ont toujours été disponibles et n’ont pas été sollicitées.
Après investigations, l’origine du défaut sur le réchauffeur est la défaillance d’une vanne de régulation du niveau des condensats du réchauffeur.
Compte-tenu de la valeur limitée du dépassement et de la durée du dépassement, cet écart à nos règles d’exploitation a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 4 novembre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
*100 % de puissance correspond à 2775 MWth (puissance de production nominale du réacteur)
**100,9 % de puissance correspond à 2800 MWth (limite de puissance autorisée par les règles d’exploitation)

 

3 Novembre 2021 – Sûreté

Le 31 octobre 2021, l’unité de production n°1 est à l’arrêt pour visite décennale. Lors d’un essai de bon fonctionnement réalisé suite à une modification sur l’installation, un défaut d’isolement apparait sur un tableau électrique alimentant du matériel de groupe turbo-alternateur (partie non nucléaire des installations). Pour rechercher l’origine du défaut, le technicien vérifie la configuration de l’installation. Lors de cette vérification, un câble se déconnecte ce qui entraine un court-circuit du disjoncteur. Celui-ci est réenclenché en moins de 10 secondes, néanmoins il a entrainé le démarrage non programmé du diesel de secours. Le diesel de secours, qui a correctement démarré, a immédiatement été arrêté. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations car le diesel de secours est toujours resté disponible. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 3 novembre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

28 Octobre 2021 – Sûreté – Générique

Le 28 octobre 2021, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un événement significatif pour la sûreté relatif  à la non prise en compte d’un dossier d’amendement dans une étude de risque concernant les réacteurs nucléaires en exploitation (dont Gravelines).
Des études de scénarios incidentels et accidentels sont réalisées afin de garantir le maintien des fonctions de sûreté, dans ces situations, en appliquant la conduite à tenir.
Dans les études concernant l’accident postulé de rupture de tube de générateur de vapeur, une évolution documentaire n’a pas été prise en compte. Il s’agit d’un dossier d’amendement aux règles générales d’exploitation, lié à la simplification de la conduite accidentelle.
Une première analyse révèle un potentiel impact du dossier d’amendement sur les conséquences de ce type d’accident. A l’issue de cette première analyse, une étude approfondie confirme que les conséquences envisagées restent conformes aux critères de sûreté à respecter. La mise à jour complète de l’étude sera réalisée d’ici la fin de l’année 2023.
En raison des conséquences potentielles de cette anomalie d’étude, EDF a déclaré le 28 octobre 2021, à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif pour la sûreté à caractère générique au niveau 0 en dessous de l’échelle INES, pour l’ensemble de ses réacteurs nucléaires en exploitation.

 

 

26 Octobre 2021 – Sûreté

Le 10 octobre 2021, l’unité de production n°3 est en fonctionnement, les équipes de la centrale réalisent un essai périodique destiné à s’assurer du bon fonctionnement d’un circuit de refroidissement du réacteur, dans la partie non nucléaire de l’installation.

Lors de cet essai, un doute sur la manoeuvrabilité d’une vanne de ce circuit est émis. Le diagnostic réalisé par les équipes révèle que la gaine du câble d’alimentation de celle-ci est détériorée et qu’elle empêche son bon fonctionnement. La vanne en question est déclarée indisponible et doit être réparée.
Le 20 octobre 2021, les équipes indiquent que la réparation ne peut être réalisée dans le temps accordé par les spécifications techniques d’exploitation. Le repli de l’unité de production n°3 est donc entamé dans un domaine d’exploitation adapté.
Le 21 octobre 2020, le câble est remplacé, des contrôles de fonctionnement sont réalisés et sont satisfaisants.
Cet évènement a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le 26 octobre 2021, au niveau 0 en-dessous de l’échelle INES.

 

25 Octobre 2021 – Sûreté

Le 22 octobre 2021, l’unité de production n°2 est en fonctionnement. Les équipes de la centrale doivent réaliser le contrôle d’étalonnage d’un capteur de régulation de débit d’eau des générateurs de vapeur, dans la partie non nucléaire de l’installation.
La réalisation de ce contrôle déclenche, de façon inattendue, une chute de tension et la perte d’un fusible dans un tableau électrique qui alimente les systèmes de protection du réacteur. Ceci entraîne l’arrêt automatique du réacteur le 22 octobre 2021 à 10h30, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection de celui-ci.
Après diagnostic et intervention sur le système de contrôle du capteur de régulation de débit d’eau en question, l’installation est raccordée au réseau d’électricité le lundi 25 octobre 2021 à 18h00.
Cet évènement a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le 25 octobre 2021, au niveau 0 en-dessous de l’échelle INES.

 

19 Octobre 2021 – Sûreté

Le 16 octobre 2021, l’unité de production n°2 est en fonctionnement. Les équipes du site débutent une opération de maintenance sur une pompe faisant partie du groupe turboalternateur, située en salle des machines (partie non nucléaire de l’installation). Durant l’activité, une alarme signalant un défaut d’isolement sur un tableau électrique alimentant les systèmes de protection du groupe turboalternateur s’active à plusieurs reprises, par intermittence, en salle de commande. Le tableau électrique est alors défiabilisé mais toujours disponible.
Sur le terrain, les techniciens identifient qu’une vanne de purge de la pompe est condamnée en position ouverte, à l’origine d’un échappement de vapeur. Après analyse, l’équipe procède à la fermeture de la vanne de purge éliminant l’échappement vapeur. L’isolement du tableau électrique retrouve alors une valeur cohérente avec le fonctionnement normal de l’installation.
Cet écart a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 19 octobre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

15 Octobre 2021 – Radioprotection

Le 1er octobre 2021, l’unité de production n°1 est à l’arrêt pour sa quatrième visite décennale. Plusieurs chantiers sont en cours dans le bâtiment réacteur, situés en partie nucléaire de l’installation. Parmi ces chantiers, celui du brossage de la bride de cuve, sur lequel travaillent deux intervenants en fond de piscine, qui a été entièrement vidée de ses éléments combustible et vidangée. Le chantier est équipé d’un sas de confinement et d’un système d’aspiration pour contenir les particules contaminées mises en suspension lors des opérations de brossage.
Vers 10h40, suite aux déclenchements des balises de surveillance de l’activité présentent à proximité du chantier, le BR est évacué. Ces balises mettent en évidence une augmentation de l’activité radiologique dans l’air. L’ensemble des personnes présentes dans le BR et susceptibles d’avoir été exposées est donc invité à passer un examen anthropogammamétrique au service médical.
Des techniciens du service sécurité-radioprotection réalisent aussitôt des cartographies de présence de la contamination dans le BR. A 12h, en l’absence de chantier dans le BR, le volume de contamination décroit, jusqu’à revenir à un niveau conforme (absence de contamination dans l’air). A 13h30 après vérification des chantiers, l’accès est à nouveau autorisé dans le bâtiment réacteur.
À 16h30, l’ensemble des intervenants a passé son anthropogammamétrie au service médical. Au total, 9 salariés, tous travaillant à proximité de la piscine du bâtiment réacteur au niveau + 20 m, ont présenté des traces de contamination interne en-dessous du seuil d’évaluation dosimétrique. Par précaution, ils font l’objet d’un suivi médical.
Cet évènement significatif du domaine de la radioprotection a été déclaré le 15 octobre 2021 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

15 Octobre 2021 – Radioprotection

Le 8 octobre 2021, l’unité de production n°6 est à l’arrêt programmé pour remplacement des générateurs de vapeur. Un intervenant qui travaille sur un chantier à l’intérieur du bâtiment réacteur, sort de la zone contrôlée pour prendre sa pause. L’intervenant se rend dans les vestiaires sans toutefois déposer un matériel au magasin situé en partie nucléaire, comme le prévoient nos règles de radioprotection.
Pour accéder au vestiaire, l’intervenant passe un premier portique de contrôle vestimentaire de la radioactivité. Il déclenche une alarme. Il nettoie le matériel avec une chiffonnette puis le contrôle à nouveau sans déclanchement. L’intervenant passe le deuxième portique de contrôle qui déclenche à son tour. Après un lavage des mains, un contrôle de contamination par un appareil portatif n’identifie pas de contamination sur l’intervenant.  À la sortie du site, l’intervenant, qui a toujours son matériel avec lui, fait déclencher l’alarme du troisième et dernier portique de détection de la radioactivité (portique C3). Il est pris en charge par le service sécurité-radioprotection qui détecte une contamination fixée sur le matériel. Ce non-respect des règles de radioprotection, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 15 octobre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

13 Octobre 2021 – Sûreté

Le 4 septembre, l’unité de production n°2 est mise à l’arrêt suite à la détection d’une fuite au niveau d’un flexible haute pression.
Pour réaliser l’intervention sur cette fuite, EDF réalise deux demandes internes de modifications temporaires pour spécifications techniques d’exploitation. Le 14 septembre, les équipes d’interventions procèdent au remplacement de deux vannes en rendant indisponible un tronçon du circuit de contrôle volumétrique et chimique (RCV).
Le 17 septembre, une déformation sur la tuyauterie est constatée. Celle-ci n’aurait pas de lien avec l’intervention précédente mais les travaux pour résorber cette déformation nécessitent à nouveau de réaliser deux demandes de modifications temporaires pour spécifications techniques d’exploitation et de rendre à nouveau indisponible une partie du tronçon. Ces nouvelles demandes auraient pu être évitées si la déformation avait été identifiée en amont ou lors de la première intervention. En cas de non détection de la déformation, la tuyauterie aurait pu être endommagée lors de la remise en fonctionnement de l’unité de production.
Cet écart qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 13 octobre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

8 octobre 2021 – Sûreté

Le 5 octobre 2021, l’unité de production n°4 est en phase de redémarrage suite à arrêt programmé pour renouvellement du combustible. A 5h30, un détecteur incendie du local où se trouve une des pompes d’alimentation de secours des générateurs de vapeur apparaît en dérangement. Un technicien se rend sur place et constate un dégagement qui ressemble à de la vapeur, au niveau de la vanne. Les investigations sont lancées. En attendant les résultats d’analyse, la pompe d’alimentation de secours des générateurs est considérée comme indisponible. À 7H30, l’équipe de maintenance identifie l’origine du dégagement de fumée qui provient de la dégradation d’un tuyau d’alimentation en air (flexible) en contact avec la partie chaude de la vanne transportant de la vapeur. Cette dégradation est due à une fixation non conforme du flexible sur la partie chaude de la vanne (275°C). Le diagnostic posé, il est décidé de lever l’indisponibilité de la pompe d’alimentation de secours.
Le 6 octobre 2021 à 18h50, sous couvert du doute à terme lié à une dégradation inéluctable du flexible, il est décidé de remplacer le flexible en rendant la pompe de secours d’alimentation en eau des générateurs de vapeur indisponible le temps de l’intervention. Dès 21H20, la vanne est vérifiée conforme après intervention et l’indisponibilité de la pompe de secours des générateurs est levée.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations car la vanne est toujours restée en position fermée et le circuit de contrôle commande de la vanne est toujours resté opérationnel. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 8 octobre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

21 Septembre 2021 – Sûreté – Générique

Déclaration d’un événement significatif pour la sûreté à caractère générique de niveau 0 relatif à un défaut de montage de câbles d’alimentation sur des transformateurs de tableaux électriques secourus
Dans les centrales nucléaires, chaque matériel assurant la sûreté des réacteurs est alimenté en électricité par l’intermédiaire de tableaux électriques secourus et redondants (voie A et voie B). Lorsque le réacteur est en fonctionnement, les règles générales d’exploitation imposent que ces tableaux de distribution électrique secourus soient disponibles.
Un programme de remplacement de certains transformateurs (6,6 kV-380 V) d’origine de 630 kVA (kilovoltampère) par des transformateurs de 800 kVA, alimentant certains tableaux électriques secourus, a été réalisé pour l’ensemble des réacteurs du parc nucléaire.
En décembre 2020, un court-circuit est survenu sur le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Gravelines, au niveau d’un conducteur de câble d’alimentation d’un transformateur. Un événement significatif pour la sûreté avait alors été déclaré par le site. L’origine de ce court-circuit est liée au vieillissement accéléré de l’isolant d’une des phases, en raison de son mauvais positionnement.
EDF a demandé à l’ensemble des centrales du parc nucléaire de contrôler les câbles alimentant les transformateurs des tableaux électriques secourus qui ont été remplacés lors des arrêts pour maintenance des réacteurs. Les premiers contrôles montrent des signes de dégradation de l’isolant des câbles d’alimentation de deux transformateurs du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Gravelines, en raison du non-respect de certaines règles d’installation des câbles concernés. Ce non-respect de montage a également été observé sur les transformateurs du réacteur 2 de Saint-Laurent-des-Eaux (sans dégradation de l’isolant) et du réacteur 1 de Dampierre-en-Burly (avec légère dégradation de l’isolant). L’ensemble de ces non-respects a été corrigé. D’ici 2024 au plus tard, l’ensemble des transformateurs concernés seront contrôlés. En raison des défauts de montage observés, susceptibles de conduire à une dégradation de l’isolant des conducteurs des câbles concernés et représentant un potentiel écart de conformité, EDF a déclaré le 21 septembre 2021, à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif pour la sûreté à caractère générique au niveau 0 en-dessous de l’échelle INES, pour les réacteurs n°2 et 4 de Gravelines et n°1 de Dampierre-en-Burly.

17 Septembre 2021 – Sûreté

Le 6 septembre 2021, l’unité de production n°2 est à l’arrêt programmé pour intervention. Lors d’une ronde, un technicien détecte une fuite de vapeur au niveau d’un capteur de niveau d’eau sur l’alimentation en eau d’un générateur de vapeur (partie secondaire des installations) à l’arrêt.
Le technicien identifie le capteur en défaut grâce à l’étiquette de repérage posée sur la vanne située à proximité. Le dossier d’intervention est lancé, le capteur 2 ARE 58 MN est considéré comme indisponible. Aussitôt, un autre capteur 2 ARE 55 MN apparaît en défaut en salle de commande. Après investigation, les étiquettes de repérage des deux vannes à proximité des capteurs ont été inversées en local. Le capteur en défaut n’était pas le 2 ARE 58 MN mais le 2 ARE 55 MN. Par conséquent, les deux capteurs de niveau sont rendus indisponibles. Les étiquettes de repérages sont modifiées ainsi que le dossier d’intervention. Les vannes sont manoeuvrées dans la configuration attendues pour l’intervention sur le capteur 2 ARE 55 MN.
Cet événement n’a pas eu de conséquence pour la sûreté de l’installation car les deux capteurs n’étaient pas requis dans le domaine d’exploitation dans lequel se trouvait le réacteur.
Il a été déclaré à l’autorité de sûreté nucléaire le 17 septembre 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

16 Septembre 2021 – Radioprotection

Le 5 septembre 2021, l’unité de production n°1 est à l’arrêt programmé pour visite décennale.
Lors de la vidange d’effluents provenant d’un circuit véhiculant de l’eau contaminée en partie nucléaire des installations, le puisard de récupération de ces effluents a débordé. La température de ces effluents avoisinant les 90°C, le débordement a conduit à une contamination atmosphérique dans le bâtiment réacteur, déclenchant les alarmes de surveillance de la radioactivité ambiante sur deux niveaux du bâtiment réacteur. Celui-ci a immédiatement été évacué. Tous les intervenants présents ont été contrôlés aux portiques de contrôle et ont passé un examen pour détecter une éventuelle contamination interne (anthropogammamétrie).
Quatre intervenants présentaient des traces de contamination interne. Ils ont été pris en charge par le service médical.
Le 7 septembre 2021, une équipe est chargée de transférer ces mêmes effluents à l’aide de cuves de transfert. Le chantier est interrompu suite à l’évolution de leur dosimétrie : après contrôles, un des intervenants présentait des traces de contamination interne. Le 12 septembre 2021, un salarié en charge de la décontamination du matériel et du nettoyage du chantier, présente lui aussi des traces de contamination interne. Tous deux ont été pris en charge par le service médical.
Les analyses sont en cours pour comprendre l’origine de la défaillance dans la gestion des effluents et du nettoyage de ce chantier. Les zones de chantier concernées ont été nettoyées et décontaminées.
Les six intervenants ont présenté des traces de contamination interne en-dessous du seuil d’évaluation dosimétrique. Ils ont été placés sous surveillance médicale. Cet évènement significatif du domaine radioprotection a été déclaré le 16 septembre 2021 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

9 Septembre 2021 – Sûreté

Le 6 septembre 2021, l’unité de production n°2 est en phase
de mise à l’arrêt pour permettre aux équipes de la centrale de réaliser une opération de maintenance dans le bâtiment réacteur.
La mise à l’arrêt du réacteur passe par une succession d’états, appelés domaines d’exploitation, correspondant à des limites de pression et de température. Le passage d’un domaine d’exploitation à un autre constitue un transitoire encadré par des procédures de conduite de l’installation.
Lors d’un transitoire, l’opérateur en salle de commande constate une baisse continue de la pression de 0.1 bar par minute dans le circuit primaire. Des contrôles sont réalisés sur l’ensemble des installations concernées et ne révèlent aucune anomalie matérielle.
La pression du circuit primaire atteint 23,8 bar absolu, en-dessous de la limite basse autorisée (24 bar absolu) par nos règles d’exploitation. La détection de la sortie de domaine est immédiate. L’équipe en salle de commande engage aussitôt les actions permettant de retrouver une pression conforme dans le circuit primaire. Ces actions à dynamique lente ont permis le retour dans la plage de fonctionnement normale de l’installation.
Cette sortie du domaine d’exploitation sous la limite basse de pression autorisée durant 39 minutes, constitue un non-respect des règles d’exploitation déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 9 septembre 2021, au niveau 1 de l’échelle INES.

8 Septembre 2021 – Radioprotection

Le 31 août 2021, l’unité de production n°1 est à l’arrêt
programmé pour renouvellement du combustible. Lors de sa ronde de surveillance, un technicien du service Radioprotection constate que le balisage d’une “zone orange” a été totalement déposé dans un local situé en partie nucléaire de l’installation et classé comme tel en raison de son débit de dose. Dès la détection de l’écart, le balisage a immédiatement été remis en place. Une zone orange est un accès strictement réglementé qui nécessite une autorisation spécifique et qui doit être matérialisé par un balisage et un tri secteur orange.
Ce non-respect d’une règle du domaine radioprotection a été déclaré le 8 septembre 2021 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

24 août 2021 – Radioprotection

Le 24 août 2021, l’unité de production n°1 est à l’arrêt pour renouvellement du combustible. Un intervenant se rend dans un local du bâtiment des auxiliaires nucléaires pour y mettre en place une signalétique. Le local est  classé en zone orange dont l’accès est soumis à une réglementation spécifique : outre les habilitations classiques pour travailler en partie nucléaire des installations, les intervenants doivent obligatoirement être en contrat à durée indéterminé (CDI) et être en possession d’un formulaire d’autorisation spécifique à la zone orange.
Le salarié EDF était bien en CDI et habilité à travailler en zone nucléaire, mais il n’était pas en possession du formulaire spécifique à la zone orange. L’alarme débit de dose (ded) de son dosimètre opérationnel qui était donc réglée à une valeur plus faible que le ded du local a alors déclenché.. L’intervenant a immédiatement quitté le local.
Malgré un accès dans une ambiance radiologique plus élevée que prévue, la dose prise par l’intervenant (0,078 mSv) reste inférieure à la dosimétrie prévisionnelle. A titre indicatif, la limite annuelle réglementaire pour un salarié est de 20 mSv/an. Cet écart à nos règles du domaine radioprotection, qui n’a pas eu de conséquence sur la santé de l’intervenant, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0 de l’échelle INES, graduée de 1 à 7.

 

22 août 2021 – Radioprotection

Le 22 août 2021, l’unité de production n°1 est à l’arrêt programmé pour renouvellement du combustible. Trois radiologues réalisent un tir radiographique pour contrôler la qualité d’une soudure sur une tuyauterie en salle des machines. Deux des trois intervenants s’aperçoivent, après que le tir ait commencé, qu’ils ont égaré leurs dosimètres opérationnels dans la zone d’opération, un lieu très exigu, probablement au moment de l’installation du dispositif radiographique, avant le début du tir.
L’un des deux intervenants était hors de la zone d’opération pendant le tir, le deuxième se trouvait au niveau de la zone de repli. La dosimétrie reçue par le troisième intervenant, qui lui portait bien son dosimètre opérationnel pendant toute la durée du tir et qui est également resté au niveau de la zone de repli, n’a pas révélé de dépassement dosimétrique par rapport à la dosimétrie prévisionnelle.
Durant toute la durée de l’opération, les deux radiologues concernés par l’événement portaient bien leur dosimètre passif (anciennement appelé film). Les résultats du développement des dosimètres passifs des intervenants ont été analysés par la Personne Compétente en Radioprotection de l’entreprise concernée, celle-ci a confirmé au CNPE qu’il n’y avait pas d’alerte sur la dosimétrie enregistrée par rapport au prévisionnel dosimétrique de cette activité. Cet événement, qui relève du domaine radioprotection, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

13 Août 2021 – Sûreté

Le 11 août 2021, l’unité de production n°6 est en fonctionnement. Une activité de maintenance est prévue sur un diesel. A 9h30, l’équipe de conduite en quart débute la maintenance de ce diesel qui, selon la Condition Limite aux Spécifications Techniques d’Exploitation, peut être indisponible pour une durée cumulée de 60 heures sur une année. Il est alors prévu de raccorder le Groupe Electrogène d’Ultime secours (GEUS) sur le tableau de distribution électrique, appelé «tableau LHA» en remplacement du diesel.
L’opérateur en charge de l’essai procède à l’arrêt d’une des trois pompes RCV (contrôle chimique et volumétrique du réacteur), la pompe numéro 1, afin de réduire la charge sur le tableau LHA alors alimenté par le GEUS puis il poursuit la réalisation de la gamme d’essai.

Les instructions de cette dernière lui demandent de mettre à l’arrêt la pompe numéro 2, jusque-là en service. Une permutation des pompes numéro 1 et numéro 3 est réalisée entre 12h50 et 12h55 sous Condition Limite aux Spécifications Techniques d’Exploitation rendant indisponible ces deux pompes pendant 5 minutes. La pompe numéro 3 est ensuite mise en service et la pompe numéro 2 est arrêtée.
A la fin des essais, à 14h, le chef d’exploitation délégué en poste constate la permutation des pompes. Cette permutation n’est pas autorisée car une autre Condition Limite aux Spécifications Techniques d’Exploitation était déjà en cours pour l’indisponibilité du diesel, créant un événement entre 12h50 et 12h55.
Cet événement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 13 août 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

7 août 2021 – Sûreté

Le 1er septembre 2021 l’unité de production n°5 est en fonctionnement. Les équipes en salle de commande réalisent un essai périodique de manoeuvrabilité des grappes de régulation de la puissance du réacteur. Cet essai consiste à extraire l’ensemble des grappes d’un pas dans la cuve du réacteur. L’opérateur vérifie sur les indicateurs lumineux de position de chaque grappe que chacune d’elles est bien passé de la position 222 pas à 223 pas. Lorsqu’il manoeuvre à nouveau les grappes pour les remettre en position initiale, il se fie aux indicateurs lumineux, au lieu des compteurs mécaniques, et réitère l’opération. Un groupe de grappes se retrouve inséré à 221 pas au lieu des 222 attendus. Après vérification sur le compteur mécanique, l’opérateur se rend immédiatement compte de son erreur et replace les grappes dans la position conforme. Cet événement a eu pour conséquence d’insérer d’un pas, sous sa position requise, un groupe de grappe pendant 2 minutes et 2 secondes. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 7 août au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

5 Août 2021 – Sûreté

Le 3 août 2021, l’unité de production n°2 est en fonctionnement. Lors d’un essai périodique sur un des diesels de secours, un défaut est détecté sur un des cylindres. Le diesel est considéré comme indisponible le temps de la réparation. Dans le même temps, les échangeurs d’un circuit de réfrigération intermédiaire, situés en partie non nucléaire de l’installation, nécessitent un nettoyage suite à un encrassement au niveau de l’arrivée d’eau de mer. Le cumul de ces deux événements conduit à devoir remettre ces matériels en conformité dans un délai de 8h. La réparation est effectuée sur le diesel mais la requalification du matériel ne peut être réalisée car elle nécessite la disponibilité du circuit de réfrigération intermédiaire. Conformément à nos procédures d’exploitation, l’unité de production n°2 est déconnectée du réseau d’électricité dans les délais impartis et ramenée dans un domaine d’exploitation ne nécessitant pas la disponibilité de ces matériels. Les échangeurs du circuit de réfrigération intermédiaire sont nettoyés et le circuit retrouve aussitôt sa fonctionnalité. Les essais de bon fonctionnement peuvent ainsi être réalisés sur le diesel de secours, qui s’avèrent satisfaisants. Conformément à nos règles d’exploitation, le cumul d’indisponibilités et le repli de l’unité de production ont été déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire le 5 août 2021 au niveau 0.

 

5 Août 2021 – Sûreté

Déclaration d’un événement significatif sûreté générique de niveau 0 (sous l’échelle INES) relatif à un défaut documentaire dans la déclinaison du mode opératoire d’une règle d’essais. Chaque centrale nucléaire réalise régulièrement des essais périodiques afin de s’assurer du bon fonctionnement des matériels. Plusieurs automatismes du système de réfrigération intermédiaire (RRI)*, font l’objet d’essais périodiques tous les 5 cycles de renouvellement du combustible. Les conditions de réalisation de ces essais sont définies au sein d’une gamme d’essais périodiques, élaborée sur la base des règles générales d’exploitation des réacteurs.
Lors de la réalisation de ces essais sur les sites de Saint-Laurent-des-Eaux et de Chinon, deux alarmes, signalant la perte totale d’une ou plusieurs informations relatives au circuit RRI, apparaissent simultanément durant 25 secondes. L’apparition de ces alarmes représente un non-respect des règles générales d’exploitation. A la suite de cet événement, une analyse des gammes d’essais a révélé que le mode opératoire lié aux contrôles des automatismes du système RRI était incomplet. Les contrôles non réalisés auraient dû constituer de nouveaux essais. La programmation de ces essais n’a ainsi pas été respectée sur les sites de Dampierre, Gravelines et Tricastin.
Depuis, ces essais ont été réalisés et n’ont pas montré d’écart. Ainsi ces événements n’ont pas eu de conséquences réelles sur la sûreté des installations. Toutefois, en raison des écarts constatés lors des essais et du défaut de déclinaison documentaire du mode opératoire des règles d’essais, EDF a déclaré le 5 août 2021, à l’Autorité de sûreté nucléaire, un événement significatif pour la sûreté à caractère générique pour les centrales nucléaire du palier 900MW** au niveau 0 en-dessous de l’échelle INES, qui en compte 7.
*Le circuit RRI permet d’assurer l’alimentation des réfrigérants de l’îlot nucléaire, à travers notamment des échangeurs de chaleur alimentés par de l’eau en provenance de la source froide.
**Le palier 900 MW comprend 32 réacteurs, répartis sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines, Saint-Laurent, Tricastin.

 

23 Juillet 2021 – Sûreté

Le 27 février 2021, l’unité de production n°5 est à l’arrêt pour visite partielle. Des travaux de maintenance sur le circuit SEC (circuit d’eau brute secourue qui assure le refroidissement du circuit de réfrigération intermédiaire) démarrent sur la voie A.
4 tronçons sont déposés pour réparation le 02 mars 2021 puis reposés le 16 mars.
Lors de la visite de recollement réalisée le 16 mars, EDF détecte un décalage de la tuyauterie dans son fourreau.
Le 19 mars, il est alors décidé de déposer et reposer un des tronçons pour vérifier l’absence de contrainte dans la ligne pouvant influer sur son positionnement dans le fourreau de la traversée. Il est alors indiqué dans le procès-verbal de recollement l’absence de contact entre la tuyauterie et le génie civil mais également que le décentrage de la tuyauterie n’a pas d’impact sur sa tenue au séisme. Le 28 avril, l’unité 5 est reconnectée au réseau électrique.
Le 25 mai, l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) demande des précisions sur les éléments permettant d’affirmer que ce décentrage n’a pas d’impact sur sa tenue au séisme mais également sur l’exigence définie sur le centrage des tuyauteries suite à un événement significatif survenu en 2019. Un nouveau contrôle de la traversée est alors effectué. Ce contrôle ne permet pas de démontrer la tenue au séisme du tronçon : le jeu entre le fourreau et l’un des tronçons SEC est localement inférieur à 17 mm alors qu’il doit être supérieur ou égal à 17 mm. Entre le 16 juin et le 01 juillet, des travaux de remise en conformité sont réalisés pour retrouver un jeu supérieur ou égal à 17 mm sur toute la circonférence de la tuyauterie de la voie ASEC.
Cet écart a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 23 juillet 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

23 Juillet 2021 – Sûreté

Le 19 juillet, l’unité de production n°2 est en fonctionnement. Suite à un constat d’une température élevée sur une ligne de prélèvement d’échantillons d’eau d’un Générateur de Vapeur, une demande de travaux est émise. Les investigations suspectent la présence d’un bouchon au niveau d’un tronçon de tuyauterie.
Pour intervenir sur la ligne de prélèvement d’échantillonnage, il est nécessaire de rendre indisponible deux chaînes de mesure de radioprotection du 20 août au 22 août. Cela entraine la perte de la surveillance de la mesure de la radioactivité dans le Générateur de vapeur qui serait utilisée en cas de situation accidentelle.
Lors des travaux, l’hypothèse d’un bouchon dans la tuyauterie est confirmée : il s’agissait d’un morceau d’absorbant. Ce bouchon a été retiré.
Cet écart a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 23 juillet 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

19 Juillet 2021 – Sûreté

Le 04 mai 2021, l’unité de production n°2 est à l’arrêt programmé pour maintenance.
Lors de cet arrêt, une fuite est détectée sur une vanne qui assure l’alimentation en eau de la protection incendie des transformateurs. Le matériel est alors consigné pour pouvoir intervenir en toute sécurité. Une fois l’opération effectuée, un agent de terrain remet le matériel en configuration d’exploitation.
Lors de contrôles le 19/07/2021, un agent de terrain identifie qu’une vanne d’alimentation en eau de la protection incendie des transformateurs est restée fermée alors qu’elle aurait dû être ouverte pour permettre le fonctionnement automatique de cette protection. L’équipe de quart procède alors à la remise en conformité de l’installation en ouvrant cette vanne, permettant ainsi de retrouver la disponibilité de la protection incendie des transformateurs.
Cet événement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 19 juillet 2021, au niveau 0 en dessous de l’échelle INES.

 

19 Juillet 2021 – Sûreté

Le 2 juillet 2021, l’unité de production n°4 est à l’arrêt pour visite partielle. Lors de contrôles d’Examen Non Destructif (END) effectués en juin, des défauts sur les tubes de reprise de fuite de 3 vannes, situées dans le bâtiment réacteur, ont été détectés. Il est alors demandé à l’entreprise prestataire, conformément au Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP), de procéder au remplacement à l’identique du tronçon.
Le 02/07/2021, lors de l’intervention, les intervenants de l’entreprise ne disposent que d’un tube d’un diamètre différent, pouvant cependant convenir selon le CCTP. L’entreprise prestataire, prévenue par les intervenants sur place, convient, sans en informer le donneur d’ordres EDF, de réaliser la maintenance de la tuyauterie sans remplacer le tronçon du tube à neuf. Les intervenants effectuent ainsi une coupe du tuyau afin de retirer la partie présentant des défauts puis réalisent une seule soudure pour le réassemblage.
Le 05/07/2021, le contrôle d’END est à nouveau réalisé et permet de détecter le non remplacement du tube; les mêmes défauts sont à nouveau détectés. EDF confirme ces informations et procède à une rencontre avec l’encadrement de l’entreprise prestataire qui indiquait dans son dossier d’intervention le remplacement à neuf du tronçon et la réalisation des deux soudures requises.
Le tronçon de reprise de fuite de la vanne a été remplacé à neuf le 12 juillet.
Cet écart a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 19 juillet 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

 

6 Juillet 2021 – Sûreté

Le 4 juillet 2021, l’unité de production n°6 est en fonctionnement. Lors d’un diagnostic de recherche de défaut d’isolement sur un tableau électrique situé dans les locaux industriels, un intervenant débranche par erreur un fil électrique. Cette action a pour conséquence de rendre indisponible la manoeuvrabilité de plusieurs vannes d’un circuit intermédiaire de refroidissement participant à l’isolement de l’enceinte de confinement pendant 4 minutes. L’intervenant a immédiatement rebranché le fil électrique et les vannes sont redevenues manoeuvrables.
Cet écart qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 6 juillet 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

2 Juillet 2021 – Sûreté

Le 29 juin 2021, l’unité de production n°2 est à l’arrêt programmé pour renouvellement du combustible. Lors de la phase de redémarrage, les robinetiers détectent un écoulement d’eau dans le local d’une des pompes de refroidissement du circuit primaire. Ils informent aussitôt la salle de commande qui réalise un bilan de fuite. Conformément à nos procédures d’exploitation, les opérateurs en salle de commande procèdent au repli du réacteur n°2 dans un domaine d’exploitation avec une température du circuit primaire inférieure à 90°C. Cet écart, qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 2 juillet 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

29 Juin 2021 – Sûreté

Le 25 juin 2021, l’unité de production n°3 est en fonctionnement. Lors d’un essai périodique sur un système de protection du réacteur, un intervenant commet une erreur dans l’application de son mode opératoire. Il positionne un commutateur dans une position erronée, ce qui a pour effet d’ouvrir une vanne d’un réservoir contenant du bore (produit neutrophage utilisé pour maîtriser la réaction en chaine). Le réservoir atteint son niveau haut, ce qui déclenche automatiquement la fermeture des vannes d’isolement du réservoir. Ceci conduit à l’indisponibilité de la recirculation du circuit d’acide borique pendant 28 minutes ainsi qu’à l’indisponibilité du réservoir d’acide borique dont la concentration en bore n’était plus à l’attendu.
Dès détection de la situation, l’équipe en salle de commande a procédé à la remise en service de la recirculation du circuit d’acide borique ainsi qu’à la remise en conformité de la concentration en bore du réservoir, conformément à nos règles d’exploitation.
Cet écart qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation ou sur l’environnement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 29 juin 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

15 juin 2021 – Transport

En janvier 2021, la centrale de Gravelines expédie par transport routier une balise de mesure de la radioactivité chez le constructeur MIRION pour maintenance de l’appareil.
A l’arrivée sur le site de MIRION, lors du contrôle de réception du matériel, les techniciens détectent une très faible contamination de 0,89Bq/cm² au niveau des lampes et joints entre le détecteur et le corps de l’ensemble.
Un événement intéressant pour le domaine transport est déclaré par MIRION le 9 février 2021.
A la demande de l’Autorité de sûreté nucléaire, cet événement, qui n’a pas eu de conséquence sur la santé des intervenants, ni sur l’environnement, a été reclassé en événement significatif du domaine transport le 15 juin 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

14 Juin 2021 – Sûreté

Le 13 juin 2021, l’unité de production n°1 est en fonctionnement. Une alarme se déclenche en salle de commande, indiquant une présence d’eau de mer dans la partie non radioactive des générateurs de vapeur. Après vérification, l’unité de production est ramenée dans un domaine d’exploitation adapté et découplée du réseau d’électricité, dans un délai d’une heure, conformément à nos règles d’exploitation. Les investigations sont lancées pour identifier l’origine de cette présence d’eau de mer. Elles ont mis en évidence une inétanchéité dans un tube du condenseur. Ce dernier a été bouché. Les autres équipements concernés ont été expertisés et nettoyés. L’unité de production n°1 a été reconnectée au réseau d’électricité le 17 juin 2021.
Cet événement, qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 14 juin au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

14 Juin 2021 – Sûreté

Le 5 juin 2021, l’unité de production n°5 est en fonctionnement. Un essai périodique est réalisé sur les clapets anti-souffle d’un système de ventilation situé dans les locaux industriels. Un des clapets ne se ferme pas suite à l’ordre donné de fermeture. Le diagnostic met en évidence un blocage du clapet par un contre-écrou. L’équipe d’intervention remet le clapet en conformité. Un nouvel essai est réalisé et il est satisfaisant. L’analyse de l’événement privilégie l’hypothèse d’un oubli du contre-écrou lors d’une activité de maintenance réalisée le 25 janvier 2021. Le clapet a donc été indisponible à la fermeture pendant une durée supérieure à 30 jours, ce qui constitue un écart à nos règles d’exploitation. Cet écart qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations car le clapet n’a pas été sollicité durant cette période, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 14 juin 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

10 Juin 2021 – Sûreté

Le 8 juin 2021, l’unité de production n°3 est en fonctionnement et l’unité de production n°4 est à l’arrêt programmé. Une activité de maintenance est programmée sur l’unité de production n°4 nécessitant la coupure d’une des voies électriques.
Pour pouvoir intervenir en toute sécurité sur le matériel électrique, l’exploitant consigne le matériel. Lors de cette opération de consignation, une instruction erronée présente dans le mode opératoire conduit à couper l’alimentation d’un tableau électrique commun aux deux unités de production. Ce tableau alimente des matériels des deux unités de production. La coupure du tableau électrique conduit à rendre indisponible une des deux pompes de refroidissement de la piscine des éléments combustibles de l’unité n°4 ainsi qu’un système de réalimentation d’une armoire électrique sur l’unité de production n°3.
L’écart est immédiatement détecté. L’équipe en salle de commande rétabli aussitôt l’alimentation du tableau électrique dans un délai de 5 mn. Cet écart n’a pas eu de conséquence pour la sûreté des installations car les matériels alimentés par ce tableau n’étaient pas sollicités durant ce délai. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté le 10 juin 2021, au niveau de 0, en dessous de l’échelle INES.

 

9 Juin 2021 – Sûreté

Le 3 mai 2021, l’unité de production n°5 est en fonctionnement. Une équipe d’intervention réalise un essai périodique sur les chaînes de mesure de puissance du réacteur. Le chargé de travaux effectue les calculs de réglage des modules électroniques et renseigne lui-même le champ du contrôle technique dans sa procédure d’essai, à la place de son  collègue exécutant. Le responsable de l’activité contrôle les calculs et les valeurs réglées, qui sont conformes. Il valide le dossier. Il ne détecte pas que les calculs et le contrôle technique ont été réalisés par la même personne. En effet, nos règles d’essais stipulent que les calculs et le contrôle technique doivent obligatoirement être réalisés par deux personnes distinctes pour éviter le risque d’erreur. Cet écart à nos règles d’essais n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations car les calculs ont été vérifiés conformes. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 9 juin au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

4 Juin 2021 – Radioprotection

Le 31 mai 2021, l’unité de production n°4 est à l’arrêt programmé pour maintenance. Lors de l’installation d’un bungalow en extérieur au pied du bâtiment réacteur, classé en zone surveillée, trois salariés d’une entreprise prestataire n’ont pas totalement respecté les exigences liées à la radioprotection.
Le premier, habilité et portant son dosimètre passif, n’était pas en possession d’une autorisation de travail radiologique.
Les deux autres, qui ne sont pas habilités, auraient dû fournir une étude de poste complète, démontrant le respect de la limite mensuelle de dose, comme le demande la réglementation.
Dès détection de l’écart, le chantier a été arrêté le temps de réaliser l’étude de poste adéquate. Les valeurs de débit d’équivalent de dose au moment de la présence des intervenants montrent l’absence de conséquence radiologique.
Cet écart à nos règles de radioprotection, qui n’a pas eu de conséquence sur la santé des intervenants, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 4 juin 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

3 Juin 2021 – Sûreté

Le 27 Avril 2021, l’unité de production n°3 est en fonctionnement. Le réacteur est en production, à 99,5% de puissance*.
Une variation de fréquence sur le réseau d’électricité entraine l’apparition d’une alarme en salle de commande. Les opérateurs initient aussitôt une baisse de puissance dans le réacteur et l’alarme disparait. Les opérateurs reprennent leur programme de production à 99,4% de puissance. Néanmoins, la variation de fréquence a conduit à dépasser brièvement la limite de puissance du réacteur autorisée par les règles d’exploitation, fixée à 100,90% de puissance.**
La puissance thermique du réacteur a en effet atteint 2802 MWth (100,97%), pour une limite de puissance thermique fixée à 2800 MWth**, durant une minute glissante.
Compte-tenu de la valeur limitée du dépassement (2 MWth) et de la durée du dépassement sur une minute maximum, cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 3 juin 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
*100% de puissance correspond à 2775 MWth (puissance de production nominale du réacteur)
**100,9% de puissance correspond à 2800MWth (limite de puissance autorisée par les règles d’exploitation)

 

27 Mai 2021 – Sûreté

Le 25 mai 2021, l’unité de production n°1 est en
fonctionnement. Un dysfonctionnement est constaté sur un thermostat de climatisation de la salle de commande. Une équipe d’intervention est envoyée sur place pour effectuer un diagnostic. Les techniciens interviennent par erreur sur un autre thermostat, qui a pour effet de rendre partiellement indisponible la fonction de filtration iode de la salle de commande durant 4 minutes. Une alarme apparaît aussitôt. Les intervenants interrompent leur activité et reconfigurent le thermostat actionné par erreur en configuration normale.
Cet écart, qui n’a pas eu de conséquence sur la qualité de l’air de la salle de commande, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 27 mai 2021, au niveau 0 en-dessous de l’échelle INES.

 

26 Mai 2021 – Sûreté

Le 24 mai 2021, l’unité de production n°2 est à l’arrêt
programmé pour visite partielle. Lors d’un essai périodique du système d’injection de sécurité, l’opérateur en salle de commande actionne par erreur le démarrage manuel du groupe électrogène (diesel) de secours. S’apercevant aussitôt de son erreur, il donne l’ordre d’arrêt du diesel.
Cet écart à nos procédures d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 26 mai 2021, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.

 

20 Mai 2021 – Sûreté

En 2019, une défaillance sur le moteur d’une des pompes du circuit de refroidissement à l’arrêt (RRA) est identifiée sur le réacteur n°1 de la centrale du Tricastin. Cette défaillance est due à la dégradation de l’isolant d’un câble de liaison interne, en raison d’une courbure prononcée du câble. La centrale du Tricastin a déclaré cet évènement à l’Autorité de sûreté nucléaire le 06/02/2020 au niveau 0 sous l’échelle INES.
EDF décide de mener une campagne de contrôles sur l’ensemble de ses réacteurs potentiellement concernés par cette anomalie (seuls les réacteurs du palier CPY sont concernés en raison de spécificités techniques et/ou de configuration).
Les analyses menées par les équipes d’EDF ont révélé que la configuration des câbles de liaisons électriques internes des moteurs des pompes RRA du palier CPY n’était pas prise en compte par le dossier de qualification en raison de la présence de liaisons coudées.
EDF a d’ores et déjà contrôlé et mis en oeuvre un programme de surveillance des moteurs potentiellement concernés et a garanti leur fonctionnement sur le cycle d’exploitation qui suit. Un programme de mise en conformité des matériels a été lancé. Deux moteurs RRA sur les réacteurs 1 et 4 de la centrale du Tricastin ont déjà été mis à niveau. La programmation des travaux sur les moteurs restants du palier CPY est en cours.
Cet événement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 20/05/2021 comme évènement significatif de sûreté générique pour les réacteurs du palier CPY, au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

19 Mai 2021 – Sûreté

Le 26 octobre 2020, un écart de conformité a été
détecté lors de l’analyse des événements significatifs de sûreté déclarés par la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), suite à l’arrêt automatique de son réacteur n°1. Il s’agissait d’un défaut d’isolement des signaux électriques transmis vers le local de mesure d’essais périodiques, destiné à suivre et à comptabiliser l’évolution de paramètres physiques du réacteur.
Le 18 février 2021, les vérifications réalisées sur le site de Gravelines ont montré que les réacteurs 1, 2, 3 et 5 étaient également concernés par cet écart de conformité. Après analyse par l’ingénierie nationale d’EDF, il a été décidé de déclarer un événement significatif de sûreté à caractère générique, commun à plusieurs unités du Parc nucléaire.
Cet écart de conformité n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations car les réacteurs de Gravelines concernés n’ont subi aucun aléa sismique ou incendie, susceptibles de provoquer des défauts électriques. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire en événement significatif de sûreté à caractère générique de niveau 0 le 19 mai 2021, en-dessous de l’échelle INES.

 

12 Mai 2021 – Sûreté

Une modification a été validée et réalisée à partir de 2018 sur les chaînes de mesure de la radioactivité du circuit vapeur principal participant à la surveillance de l’intégrité du circuit primaire au niveau des générateurs de vapeur, sur 16 unités de production du parc nucléaire réparties sur 12 sites (Belleville, Blayais, Bugey, Cattenom, Golfech, Gravelines, Nogent, Paluel, Penly, Saint-Alban, Saint-Laurent et Tricastin).
Lors de la remise en exploitation des unités de production, des dysfonctionnements comme l’apparition d’alarmes intempestives, ont été observés sur certaines chaînes de mesure et ont conduit à ce qu’elles soient déclarées indisponibles.
L’analyse conduite par le constructeur tend à démontrer que les défauts observés défiabilisent la surveillance en salle de commande mais ne remettent pas en cause la capacité de la chaîne à assurer sa fonction. Cependant, compte tenu des impacts sur l’exploitation, la direction du parc nucléaire a déclaré un événement significatif de sûreté de niveau 0 sur l’échelle INES, le 12 mai 2021.

 

7 Mai 2021 – Radioprotection

Le 5 mai 2021, un technicien du service Prévention des risques
consulte une cartographie radiologique et détecte un défaut de classement radiologique d’un local situé dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires, commun aux unités de production 3 et 4. Le local est classé en accès réglementé «zone orange» alors que le débit de dose mentionné relève d’une «zone rouge» dont l’accès est interdit. Des mesures de doses contradictoires sont immédiatement réalisées dans le local et confirment que le local relève d’une zone rouge. Celui-ci est aussitôt classé «zone rouge» et condamné pour en interdire l’accès, conformément à nos règles de radioprotection. Cet écart n’a pas eu de conséquence sanitaire dans la mesure où la casemate concernée par le fort débit de dose à l’intérieur du local, n’était pas directement accessible. Cet écart à nos règles de radioprotection a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 7 mai 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

5 Mai 2021 – Sûreté

Le 1er mai 2021, l’unité de production n°1 est en
fonctionnement. Un capteur de pression d’une pompe d’injection de sécurité du circuit primaire, située en partie nucléaire des installations, est diagnostiqué défectueux. Après analyse, les équipes du site estiment que la défaillance du capteur pourrait avoir une conséquence sur la disponibilité de la pompe. La pompe d’injection sécurité est consignée le temps de remplacer le capteur défectueux et a pour conséquence de devoir considérer une partie du circuit d’injection de sécurité indisponible.
Une analyse a posteriori est réalisée le 3 mai 2021 par les ingénieurs et techniciens du site. Elle conclut que la pompe d’injection de sécurité restait disponible indépendamment de la défaillance du capteur de pression et donc à un défaut d’analyse. Cet événement, qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations puisque la conduite à tenir a été respectée, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 5 mai 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

4 Mai 2021 – Radioprotection

Le 28 avril 2021, l’unité de production n°3 est en fonctionnement. Lors d’une activité de rangement de matériel sur un chantier situé en zone surveillée, trois salariés d’une entreprise prestataire n’ont pas totalement respecté les exigences liées à la radioprotection. Le premier, habilité et portant son dosimètre passif, n’était pas en possession d’une autorisation de travail radiologique. Les deux autres, qui ne sont pas habilités, auraient dû fournir une étude de poste démontrant le respect de la limite mensuelle de dose, comme le demande la réglementation. Dès détection de l’écart, le chantier a été arrêté. Cet écart à nos règles de radioprotection n’a pas eu de conséquence sur la santé des intervenants car ils intervenaient dans une zone à très faible débit de dose. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 4 mai 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

30 Avril 2021 – Sûreté

Le 27 avril 2021, l’unité de production n°2 est à l’arrêt
programmé pour renouvellement du combustible. Les techniciens effectuent un contrôle de serrage au couple sur un commutateur dans le local de pilotage de secours. Cette activité a entraîné l’arrêt d’une pompe d’un circuit participant au refroidissement de l’installation. L’arrêt de cette pompe a eu pour conséquence une perte de débit au niveau de deux échangeurs thermiques du circuit de refroidissement du bassin de désactivation des éléments combustibles. Le refroidissement du bassin a été interrompu durant 3 minutes. L’écart a été immédiatement identifié par les opérateurs en salle de commande du fait de l’apparition d’une alarme. Ils lancent aussitôt le démarrage de la pompe et l’eau circule à nouveau dans les échangeurs. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la température du bassin contenant les assemblages combustible, qui n’a pas augmenté durant ce laps de temps. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 30 avril 2021, au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

22 Avril 2021 – Sûreté

Le 17 avril 2021, l’unité de production n°5 est à l’arrêt
programmé pour renouvellement du combustible. Une intervention est programmée sur une ligne d’échantillonnage du circuit primaire, entrainant l’indisponibilité du boremètre le temps des travaux. Le boremètre sert à mesurer la concentration en acide borique dans le circuit primaire. En cas d’indisponibilité du boremètre, les équipes sont tenues d’appliquer la directive DT336 qui stipule qu’une mesure manuelle de la concentration en bore du circuit primaire doit être réalisée sous 2 heures puis toutes les 1h30. L’intervention démarre sur la ligne d’échantillonnage, mise hors service et consignée le temps des travaux pour permettre aux intervenants de travailler en sécurité. La mesure manuelle de la concentration en bore du circuit primaire est réalisée sous 2 heures puis toutes les 1h30. Cependant l’équipe en salle de commandes n’identifie pas que la consignation de la ligne d’échantillonnage entraîne l’impossibilité de réaliser le prélèvement. Dès détection de l’écart, l’équipe modifie la consignation de la ligne d’échantillonnage du circuit primaire pour retrouver la disponibilité d’une ligne d’échantillonnage dans le respect des règles de sûreté et de sécurité. Néanmoins, le délai pour mesurer la concentration en bore du circuit primaire toutes les 1h30 n’a pas été respectée. Le résultat de la dernière mesure manuelle de la concentration en bore a été dépassé d’une heure. Les résultats de ces mesures sont conformes.
Cet écart à nos règles d’exploitation, sans conséquence sur la sûreté des installations ou sur l’environnement, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 22 avril 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

20 avril 2021 – Sûreté

Le 20 avril 2021, l’unité de production n°5 est à l’arrêt programmé pour renouvellement du combustible. Une des activités de la phase de démarrage consiste à reconstituer la réserve du bore du circuit d’injection de sécurité. Le technicien en charge de l’activité ajoute un sac d’acide borique dans le réservoir d’injection de bore. Le niveau haut du réservoir est atteint, conduisant à la fermeture automatique des vannes de recirculation du circuit d’injection de sécurité, le rendant indisponible. Les techniciens procèdent alors à une légère vidange du réservoir, permettant de retrouver une quantité conforme de bore dans le réservoir, rendant le circuit d’injection de sécurité à nouveau disponible. Cet écart à nos règles d’exploitation, sans conséquence sur la sûreté des installations ou sur l’environnement, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 20 avril 2021 au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

12 Avril 2021 – Sûreté

Le 7 avril 2021, l’unité de production n°5 est à l’arrêt pour maintenance et rechargement du combustible. Un opérateur en charge de la programmation des essais détecte qu’un essai de démarrage d’un diesel de secours n’a pas été réalisé dans les délais impartis. Le délai maximum pour la réalisation de cet essai était fixé au 6 avril 2021. Les diesels de secours font l’objet d’un programme de contrôles et d’essais réguliers. L’un d’eux consiste à vérifier les critères mécaniques de démarrage du groupe électrogène. Il doit être réalisé tous les deux mois avec une tolérance de 14 jours. L’opérateur prévient aussitôt le chef d’exploitation qui déclare le diesel indisponible. L’essai est réalisé la nuit suivante. Les résultats sont satisfaisants. Le diesel de secours est à nouveau déclaré disponible le 9 avril 2021. Cet écart à nos règles d’essais, sans conséquence pour la sûreté des installations, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 12 avril 2021 au niveau 0, sous l’échelle INES.

 

2 Avril 2021 – Sûreté

Le 6 mars 2021, l’unité de production n°5 est à l’arrêt pour visite partielle et rechargement du combustible. Lors d’une ronde dans un local situé en partie non nucléaire de l’installation, un technicien constate des traces de corrosion externe sur certaines tuyauteries du circuit intermédiaire de réfrigération. Des contrôles d’épaisseurs de ces tuyauteries sont aussitôt engagés sur les deux voies du circuit (le circuit comprend deux voies séparées, qui assurent la redondance). Les mesures mettent en évidence des points inférieurs à l’épaisseur minimale de fabrication à certains endroits. En cas de séisme, la tenue mécanique de deux tronçons de la voie B ne serait plus garantie. Les équipes du site ont procédé au remplacement des deux tronçons de tuyauteries en écart. Sur la voie A, les contrôles ont mis en évidence des écarts de mesures d’épaisseurs moindre sur deux tronçons de tuyauterie. Une justification par calcul a démontré leur tenue dans des conditions accidentelles et sismiques. Cet écart de conformité à la tenue au séisme des tuyauteries de la voie B, sans conséquence pour la sûreté de l’installation, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 2 avril 2021 au niveau 0, sous l’échelle INES.

 

2 Avril 2021 – Radioprotection

Le 31 mars 2021, deux intervenants déclenchent une alarme au portique de contrôle radiologique de sortie de site. Les contrôles effectués mettent respectivement en évidence une contamination vestimentaire de 12,5 kBqet 8,4 kBq. Les deux intervenants ont été pris en charge par le service médical de la centrale. Un examen de contrôle de la radioactivité y est réalisé. Les résultats, après changement de tenue, sont conformes pour les deux salariés. Un contrôle de leur bureau a été réalisé et n’a pas mis en évidence de contamination. Le contrôle de la voirie à proximité de la zone de travail a mis en évidence deux points de contamination, qui ont été aussitôt retirés. Les deux salariés d’entreprises étaient intervenus dans la matinée sur un transfert d’échafaudages vers une zone contrôlée. Les opérations étaient dirigées depuis l’extérieur et réalisées à l’aide d’une grue. Les intervenants étaient donc vêtus de leur tenue de travail ordinaire. L’utilisation d’élingues contaminées est à l’origine de cet événement. Cet écart à nos règles de radioprotection (point de contamination vestimentaire supérieure à 10 kBq), sans conséquence ni sur la santé des intervenants, ni sur l’environnement, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 2 avril 2021 au niveau 0, sous l’échelle INES.

 

1er Avril 2021 – Sûreté

Le 27 mars 2021, l’unité de production n°5 est à l’arrêt pour renouvellement du combustible. A 18h01, lors des essais de bon fonctionnement d’une pompe du réseau incendie, une rupture de tuyauterie du réseau incendie au niveau du parking de la centrale est identifiée. La fuite est isolée à 19h33. Néanmoins, le temps d’isoler la fuite, la rupture de cette tuyauterie a entraîné l’indisponibilité d’un des systèmes d’appoint en eau de la piscine de désactivation des éléments combustibles. Ce système était requis, à titre de mesure compensatoire d’une modification temporaire de nos procédures d’exploitation, dans la configuration où se trouvait l’unité de production n°5. Cet écart à nos règles d’exploitation, sans conséquence pour la sûreté de l’installation, a été déclaré au niveau 0, sous l’échelle INES, le 1er avril 2021 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

 

30 Mars 2021 – Sûreté

Le 23 mars 2021, l’unité de production n°1 est en fonctionnement, une modification du circuit électrique est en cours sur l’installation et l’entreprise en charge des travaux entreprend de dérouler des câbles. Ces travaux sont réalisés à proximité d’équipements importants pour la sûreté en anticipation de la prochaine visite décennale (VD4). A 15h35, lors du repli de chantier, une alimentation électrique a été débranchée par inadvertance, rendant indisponible certaines alarmes de la piscine de désactivation située dans le bâtiment combustible. Les intervenants de l’entreprise ne se sont pas rendus compte de cette indisponibilité. Celle-ci a été constatée par les opérateurs en salle de commande avant une remise en service à 15h46.
Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 30 mars 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

26 Mars 2021 – Sûreté

Le 17 mars 2021, l’unité de production n°4 est en fonctionnement. Une modification visant à améliorer la tenue au séisme de l’installation est engagée. Cette modification nécessite la mise en place d’une protection mécanique ainsi qu’une nappe isolante afin de protéger les pièces nues sous tension des batteries nécessaires à l’alimentation électrique en cas de perte totale de la source d’énergie. Pendant le montage de l’échafaudage, la nappe de protection s’est détériorée suite à son accrochage, un arc électrique s’est alors produit entre la cosse de la batterie et l’échafaudage. Cet arc électrique a provoqué un basculement de source rendant indisponible un système de protection de la partie nucléaire pendant une durée de douze secondes, ce qui n’est pas conforme aux consignes applicables. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 26 mars 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES

 

16 Mars 2021 – Sûreté

Le 29 janvier 2021, l’unité de production n°6 est en fonctionnement. Un problème technique est constaté sur un onduleur électrique qui alimente un détecteur de mesure de radioactivité dans le bâtiment réacteur, utilisé en cas d’accident. Le maintien en continu de la tension n’est pas garanti lors des changements de source d’alimentation. Sachant qu’en cas de basculement électrique, le détecteur s’arrête puis redémarre aussitôt. Il passe par une séquence de réinitialisation d’environ 45 minutes. Il s’agit là d’une séquence normale de remise en service. Le 2 mars, à propos de la question du bon fonctionnement de ce détecteur, un désaccord interne entre spécialistes sûreté est exposé auprès de la direction du site. Certains estiment que le matériel répond normalement et que le temps de réinitialisation serait compatible à sa mission en cas d’accident. D’autres considèrent que le matériel ne peut pas être considéré pleinement opérationnel. Suivant un processus habituel de gestion des désaccords, la direction du site se rallie à la première position. Cette position est transmise à un inspecteur de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qui interroge les arguments ayant conduit à cette décision et qui finalement prend position le 5 mars à 16h00 pour un avis différent. Selon l’ASN, le site doit disposer d’une autorisation, sous forme de dérogation aux spécifications techniques d’exploitation, pour permettre les changements de configuration électrique qui conduisent à cette séquence arrêt/marche du détecteur. Cette position ne remonte à la direction du site qu’en fin de journée. Le 5 mars 2021 en fin d’après-midi, un basculement de source électrique programmé du transformateur principal sur le transformateur auxiliaire est réalisé, sans tenir compte de la position ASN. Le 11 mars 2021, lors d’une réunion d’échanges entre la direction du site et la direction de l’ASN, il est convenu de déclarer un événement significatif pour la sûreté. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 16 mars 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

11 Mars 2021 – Sûreté

Le 8 mars 2021, l’unité de production n°6 est en phase de redémarrage suite à un arrêt pour maintenance. Les opérateurs effectuent la montée en pression et en température du circuit principal. Lors de cette montée en puissance, l’une des deux sources de refroidissement de la partie non nucléaire indique un taux d’encrassement élevé. Le chef d’exploitation, en appliquant les consignes déclare la source de refroidissement indisponible et demande alors de basculer le refroidissement sur l’autre voie assurant la même fonction. Le logiciel de pilotage indique que le taux d’encrassement sur la deuxième voie disponible est également élevé et que la conduite à tenir est l’arrêt sous un délai d’une heure de l’installation. L’indisponibilité des deux sources de refroidissement de façon simultanée n’est pas conforme aux consignes applicables. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 11 mars 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

4 Mars 2021 – Radioprotection

Le 26 février 2021, l’unité de production N°5 est en arrêt pour maintenance et renouvellement de combustible. Une intervention consistant à remplacer une tuyauterie installée dans la partie nucléaire de l’installation est programmée. L’intervenant d’entreprise se rend sur le terrain pour localiser la tuyauterie, il dispose d’un régime de travail spécifique, lui permettant de travailler en zone à risque radiologique mais pas en Zone Orange (Zone où le débit d’équivalent de dose est > à 2 mSv/h). Le 26 février 2021 à 10h41, il entre dans un local classé en Zone Orange sans voir l’affichage à l’entrée. Son dosimètre passe alors en alarme à deux reprises (lorsque le débit d’équivalent de dose réel est > à celui prévu par son régime de travail, le dosimètre se met en alarme). En sortant, l’intervenant constate qu’il s’est introduit dans un local classé en Zone Orange. Cette situation n’est pas conforme aux règles applicables sur le site et constitue un écart. En effet, l’intervenant n’avait pas l’autorisation lui permettant de pénétrer dans ce local. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 4 mars 2021 au niveau 0 sur l’échelle INES.

 

2 Mars 2021 – Sûreté

Le 20 février 2021, l’unité de production n°5 est en arrêt pour maintenance et renouvellement de combustible et l’unité n°6 en arrêt fortuit suite à l’indisponibilité du transformateur auxiliaire (7LGR002TA). Le 21 février 2021 à 2h00, les agents doivent réaliser un raccordement des tableaux électriques de tranche sur l’alimentation 400 kV. Le 21 février 2021 à 2h10, lors de l’intervention, les agents ferment le disjoncteur, alors qu’ils ne devaient que le ré-embrocher. Le 21 février 2021 à 2h10 min et 17 s, le tableau de tranche est alimenté pendant 2 minutes et 47 secondes à la fois par la source 400 kV mais aussi par l’alimentation 225 KV, ce qui n’est pas conforme aux consignes d’exploitation. L’écart est constaté par les intervenants et le chef d’exploitation délégué. Après avoir ré-ouvert le disjoncteur, la cellule est contrôlée puis ré-embrochée. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 2 mars 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

24 Février 2021 – Sûreté

Le 29 janvier 2021, l’unité de production n°6 est en fonctionnement, un onduleur d’un tableau électrique permettant de produire et distribuer du courant de 220V est déclaré indisponible, cela nécessite une intervention des services de maintenance programmée sur plusieurs jours. A l’issue des travaux, un suivi des paramètres est réalisé mais le tableau électrique n’est toujours pas alimenté par son onduleur. Une alarme identifiant une pression anormalement élevée sur un transformateur auxiliaire apparaît en salle de commande. Le 14 février 2021 à 13h47, la mise à l’arrêt de l’unité de production N°6 est engagée suite à l’anomalie sur le transformateur auxiliaire. Lors de la mise à l’arrêt de l’unité, une indisponibilité de la chaîne de mesure d’activité de la partie nucléaire est constatée. Le 16 février, la Direction du site organise un comité Sûreté spécifique car un essai périodique sur un moteur diesel de secours devait être réalisé mais la réalisation de l’essai dans l’état actuel de l’installation ne permet pas de respecter les spécifications d’exploitation. (La réalisation de l’essai va entraîner l’indisponibilité d’une chaîne de radioprotection à cause de l’indisponibilité de l’onduleur du tableau électrique ce qui n’est pas autorisé par les spécifications d’exploitation. La réalisation de l’essai va également entraîner l’arrêt d’une voie du refroidissement intermédiaire du réacteur qui n’est pas autorisé par les spécifications d’exploitation). Cependant, l’échéance de cet essai imposé risque d’être dépassée ne permettant pas de respecter les spécifications d’exploitation. Le 16 février à 22h30, suite à la décision du comité sûreté l’essai périodique est réalisé et validé. Les indisponibilités matériels et la réalisation de l’essai périodique dans cet état d’installation ne sont pas conformes aux consignes applicables. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 24 février 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

24 Février 2021 – Sûreté

Le 5 février 2019, les unités de production n°2, 4 et 5 sont en fonctionnement. Un nouvel essai périodique consistant à vérifier l’étanchéité des organes d’isolement des lignes de réinjection des effluents radioactifs doit être réalisé par le service assurant l’exploitation des différentes installations. Les règles générales d’exploitation imposent que cet essai soit réalisé durant le cycle en cours ou lors du premier arrêt pour maintenance à venir et ce, quelle que soit la périodicité de l’essai. Or, il s’avère que :
Le 17 mars 2019, le cycle de l’unité n°5 se termine et l’essai n’a pas été réalisé. Le 30 mai 2019, le cycle de l’unité n°2 se termine et l’essai n’a pas été réalisé. Le 29 juillet 2019, le cycle de l’unité n°4 se termine et l’essai n’a pas été réalisé. Le 26 janvier 2021, la filière indépendante de sûreté constate que l’essai périodique n’a pas été réalisé sur l’installation N°4 et donc non conforme aux consignes d’exploitation. Lors de la découverte de l’écart, cet essai avait déjà été réalisé et soldé satisfaisant le 29 juin 2019 en Tranche 2, le 1er février 2021 en tranche 4 et satisfaisant avec réserve le 05 mai 2020 en Tranche 5. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 24 février 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

23 Février 2021 – Sûreté

Le 1er octobre 2020, l’unité de production n°3 est en arrêt pour maintenance et renouvellement de combustible. Du 12 au 28 octobre 2020, un chantier de modification est engagé sur les lignes de prélèvements des générateurs de vapeur situés dans la partie nucléaire de l’installation. Suite à une montée de pression est enregistrée sur une de ces tuyauteries, l’opérateur constate que l’alarme associée affecte le générateur de vapeur N°2 alors que le défaut est apparu sur le générateur de vapeur N°3. Le 17 février 2021, des investigations sont menées pour définir l’origine du problème. Le 18 février à 8h, une inversion des lignes de purge est constatée. Une remise en conformité est alors engagée puis terminée le 21 février à 16h04. Ce dysfonctionnement a rendu indisponible des chaînes de mesure de l’activité au niveau du circuit primaire principal, le délai de réparation a posteriori est non conforme aux spécifications d’exploitation. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 23 février 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

22 Février 2021 – Radioprotection

Le 18 février 2021 à 15h50, un agent du service Performance Chimie Environnement effectue une visite sur le terrain. L’agent entre dans une zone située en extérieur, classée à risque radiologique. Il ne voit pas l’affichage qui est sur la porte et qui indique le port obligatoire du dosimètre passif et du dosimètre actif. Il est uniquement, à ce moment-là, en possession de son dosimètre passif. A 16h, en sortant de la zone, en refermant la porte grillagée, il se rend compte de son oubli. L’agent va alors s’équiper d’un dosimètre actif pour poursuivre sa visite sur d’autres zones à risque radiologique. Cette situation n’est pas conforme aux règles applicables sur le site et constitue un écart. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 22 février 2021 au niveau 0 sur l’échelle INES.

 

15 Février 2021 – Sûreté

Le 11 février 2021 à 4h56, nos équipes en charge de la surveillance et de la maintenance des installations constatent un voyant allumé indiquant un niveau d’huile maximum atteint sur l’une de nos cinq sources d’alimentation électrique alimentant les unités de production n°5 et 6. Le même jour à 7h00 et après investigation, les équipiers d’astreinte constatent que sur l’une des têtes de câbles reliées à un transformateur, la pression réelle est au-dessus du seuil toléré : 0,9 bar au lieu de 0,8 bar. Le 11 février toujours, de 10h à 14h, les équipes d’astreinte surveillent l’évolution (pression de l’huile, dilatation du soufflet, mesure de SO2)de la tête de câble en surchauffe, préconisent, après consultation auprès des services centraux, de mettre hors-tension immédiatement la liaison électrique concernée par ce transformateur et consolident dans la foulée un planning de réparation du matériel. Par application des règles générale d’exploitation, l’unité de production n°6, alors en fonctionnement, est mise à l’arrêt à 21h56. L’unité de production n°5 étant quant à elle déjà à l’arrêt dans le cadre d’un réexamen périodique ne subit aucune modification. Cet évènement n’a eu aucune incidence sur la sûreté des installations. Cet événement a été déclaré le 15 février 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

12 Février 2021 – Sûreté

Le 30 décembre 2020, l’unité de production n°3 est en arrêt pour maintenance et renouvellement de combustible. Des intervenants d’entreprise effectuent une opération de maintenance qui consiste à effectuer le serrage de dispositifs installés sur la partie nucléaire de l’installation. La valeur du couple de serrage est prescrite dans une procédure applicable. Le 27/01/2021 à 12h36, lorsque l’unité de production est en phase de redémarrage, l’opérateur présent en salle de commande constate une alarme lors de la montée en pression à 155 bars du circuit primaire. Le 02/02/2021, la pression du circuit primaire est baissée à 25bars, une équipe d’intervention se rend sur place et réalise une expertise qui démontre la non-conformité de la clé utilisée et le sous-serrage des dispositifs appelés «buselures». Le resserrage est engagé avec une nouvelle clé dynamométrique conformément à la procédure applicable. Lors de la remontée en pression de l’installation, aucune fuite n’a été identifiée. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 12 février 2021 au niveau 0 sous l’échelle INES.

 

12 Février 2021 – Radioprotection

Le 10 février 2021, un point de contamination radiologique a été détecté au sol dans un local dédié aux contrôles radiologiques, à l’aplomb d’un emballage métallique vide. Ce point de contamination radiologique a été estimé à 1,024 MBq. La zone a été immédiatement balisée et décontaminée le même jour. Plusieurs cartographies ont été réalisées pour garantir l’absence de contamination dans le local concerné. Des investigations sont en cours pour déterminer l’origine de ce point de contamination. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Cet événement a été déclaré le 12 février 2021 au niveau 0 sur l’échelle INES.

 

3 Février 2021 – Sûreté

Le 1er janvier 2021, l’unité de production n°3 est en arrêt pour maintenance et rechargement de combustible. L’agent d’exploitation présent sur le terrain ouvre les vannes d’alimentation en eau des générateurs de vapeur installés dans la partie nucléaire de l’installation. Suite à cette manœuvre, le niveau des générateurs augmente. L’opérateur en salle de commande constate l’augmentation des niveaux des trois générateurs de vapeur, il entame la purge de ceux-ci.
Le 01/02/2021 à 15h50, apparait l’alarme de niveau très haut du générateur de vapeur n°2 rendant indisponible l’alimentation de secours de ce générateur de vapeur. Cette indisponibilité n’est pas conforme par rapport aux spécifications applicables. Le Chef d’exploitation demande alors la fermeture des vannes d’alimentation en eau et la poursuite de la vidange des générateurs de vapeur.
Le 01/02/2021 à 16h30, le niveau du générateur de vapeur n°2 est de nouveau conforme aux consignes d’exploitation.

 

2 Février 2021 – Sûreté

Le 30 septembre 2020, les unités de production n°5 et 6 sont en production. Une activité de maintenance est programmée pour des contacteurs électriques alimentant notamment le système de protection anti-souffle permettant de protéger le site en cas de surpression lié à un événement externe. Les travaux débutent le 27
janvier 2021 à 9h38, les départs électriques sont isolés afin de garantir la sécurité des intervenants. Des batteries de secours permettent de maintenir en position ouverts, les clapets anti-souffle.
Le 27/02/2021 à 11H31, le service assurant l’exploitation constate que les batteries se sont déchargées après 1h53 d’utilisation et cette perte électrique a engendré la fermeture de deux clapets durant 36 minutes, dans une position non conforme aux consignes d’exploitation applicables.
Le 27/01/2021 à 12h07, suite à intervention de l’équipe de maintenance, la réalimentation électrique est effectuée et les clapets sont remis en position ouverte.

 

2 Février 2021 – Radioprotection

Le 19 janvier 2021 à 15h45 l’unité de production n° 5 est en production, une activité de maintenance visant à remplacer un robinet installé sur le système de réfrigération de la piscine du réacteur, est programmée. Afin de garantir l’étanchéité de la zone et permettre les opérations de soudage, deux bouchons de glace sont créés sur la tuyauterie en amont et en aval du robinet.
Depuis le début du chantier jusqu’au 20 janvier 2021 à 20h, sont constatés de multiples déclenchements de dosimètres, ce qui montre une ambiance radiologique supérieure à ce qui était prévu Le 21 janvier 2021 à 16h, face à ces multiples déclenchements et une évolution significative de la dosimétrie au niveau du local, le chantier est arrêté. Cette situation n’est pas conforme aux règles applicables sur le site et constitue un écart.

 

29 Janvier 2021 – Sûreté

Le 26 janvier 2021, l’unité de production n°3 est en cours de redémarrage après une visite partielle pour maintenance et rechargement de combustible. Après avoir obtenu l’autorisation de divergence, le service assurant l’exploitation de l’installation réalise des essais préalables à la montée en pression et en température de la partie nucléaire de l’installation. Les consignes imposent que la pression de la partie primaire de l’installation doit être inférieure à 70 bars absolus
(intégrant la pression atmosphérique). Le 26 janvier 2021 à 23h50, l’opérateur de tranche constate que la pression enregistrée atteste une pression relative comprise entre 69 et 69,4 bars durant une période allant de 22h15 à 22h23 rendant indisponible une partie du système d’injection de sécurité. Cette valeur de pression n’est pas conforme aux consignes d’exploitation applicables.

 

28 Janvier 2021 – Sûreté

Le 12 janvier 2021, l’unité de production n°1 est en production. Une activité de maintenance est programmée pour remplacer une pompe du réseau incendie et ses points d’ancrage, située dans la partie non nucléaire de l’installation.
Le 18/01/2021, les travaux sont terminés.
Le 19/01/2021, les essais avant remise en service de la pompe ne sont pas concluants et nécessitent des travaux supplémentaires.
Le 24/01/2021, les travaux complémentaires sont terminés mais les essais sur la pompe ne sont toujours pas concluants. Une nouvelle expertise est menée et de nouveaux travaux sont entrepris. Le 26/01/2021, malgré une amélioration des résultats suite aux travaux menés, les essais ne sont toujours pas satisfaisants. Le délai pour la remise en service de la pompe n’ayant pu être respecté, cela constitue un écart aux consignes d’exploitation applicables.

 

25 Janvier 2021 – Sûreté

Le 18 janvier 2021, les unités de production 1, 2, 4, 5 et 6 sont en production tandis que l’unité n°3 est en arrêt pour maintenance et renouvellement de combustible. L’inspection périodique, devant être réalisée sur les récipients du système d’injection de sécurité de la partie nucléaire de l’installation, impose que l’équipement soit préalablement mis à nu. Il est donc nécessaire de déposer le calorifuge pour pouvoir détecter d’éventuelles dégradations. Il s’avère que depuis 2013, les inspections périodiques externes ont été réalisées sans que soit préalablement déposé l’ensemble du calorifuge, cela constitue un écart au référentiel applicable. Aucune fuite n’a été identifiée sur ce type d’équipement.

 

20 Janvier 2021 – Sûreté

Le 16 janvier 2021, une tuyauterie du réseau incendie de l’unité de production n°5, alors en production, est consignée pour réparation.
Le service assurant l’exploitation isole le circuit concerné et le service de maintenance effectue l’expertise de la tuyauterie qui conclut à une présence de corrosion importante. Les spécifications d’exploitation imposent une réparation sous trois jours.
Entre le 17/01/2021 et 19/01/2021, la mise en place d’une solution technique provisoire pour retrouver la disponibilité du circuit incendie est envisagée mais non concluante.
Le 19/01/2021 à 03h20, le délai de réparation est dépassé constituant un écart aux consignes applicables. Le circuit est remis en service le 23/01.

 

19 Janvier 2021 – Sûreté

Le 30 octobre 2020, des intervenants constatent la présence qu’un système de verrouillage appelé «grenouillère» est installé sur la ventilation des diesels d’ultime secours.
Le 6 novembre 2020, un état des lieux est lancé sur l’ensemble des unités de production afin de contrôler la présence et l’état (ouvert / fermé) de ces grenouillères. Des grenouillères sont bien présentes sur les installations repérées 1 à 5 et une grenouillère a été trouvée en position fermée sur le clapet anti-retour de l’unité de production N°5 empêchant son fonctionnement en position bloquée fermée. La position de cet équipement n’est pas conforme aux spécifications applicables.
Le 7 novembre 2020, la grenouillère présente sur le clapet est ré-ouverte, permettant le fonctionnement normal du clapet

 

15 Janvier 2021 – Sûreté

Le 14 janvier 2021, l’unité de production n°6 est en fonctionnement, le service automatisme s’apprête à réaliser une opération de maintenance.
Le 14/01/2021 à 10h04, lors de la déconnexion du câble d’instrumentation, l’intervenant déclenche un court-circuit au niveau du système de pilotage de la vanne d’alimentation vapeur de la turbopompe pour l’alimentation en eau des générateurs de vapeur qui provoque son ouverture et l’isolement de la purge.
L’activité de maintenance est aussitôt arrêtée et l’installation mise en sécurité.
Le 14/01/2021 à 10h36, la tranche 6 est en fonctionnement normal après que le service assurant le pilotage de l’installation ait pu réaliser les manœuvres d’exploitation nécessaires et conformément aux consignes applicables.

 

13 Janvier 2021 – Sûreté

Le 5 janvier 2021, l’unité de production N°4 est en fonctionnement et l’unité 3 en arrêt pour rechargement de combustible.
Une activité de maintenance qui consiste à remplacer les membranes d’une pompe sur le système de mesure de l’activité radiologique est engagée. Lors des contrôles avant remise en service la pompe s’arrête à plusieurs reprises.
Le 5 janvier 2021 à 18h20, l’activité de maintenance est terminée et le service assurant l’exploitation effectue la remise en service de cette pompe après s’être assuré de la conformité de la réparation auprès des services responsables de cet équipement.
Le 6 janvier 2021 à 2h24, la pompe déclenche à nouveau et cela nécessite le remplacement de celle-ci. Après travaux, une nouvelle pompe est remise en service et le système rendu opérationnel. Les dysfonctionnements ne permettaient pas de garantir la disponibilité à long terme du système de mesure et constitue un écart aux règles d’exploitation.

 

4 Janvier 2021 – Sûreté

Le 4 janvier 2021, les cinq unités de production du centre nucléaire de production d’électricité sont en fonctionnement, l’unité n°3 est à l’arrêt pour rechargement de combustible et opérations de maintenance.
Depuis mai 2020, des opérations de maintenance ont été engagées sur le système de production d’eau déminéralisée servant à l’alimentation du process des unités N°1-2-3-4.
Cette eau déminéralisée produite à partir d’eau brute venant du canal de Bourbourg est stockée dans des bâches spécifiques dans lesquelles un niveau minimal est requis.
Le 04/01/2021 à 06h56 le service assurant l’exploitation des unités de production n°1, 2 et 4 constate l’apparition de l’alarme indiquant un niveau très bas de la bâche d’eau déminéralisée.
Le 04/01/2021 à 09h30, le service chimie relance la production d’eau et le niveau de la bâche redevient conforme (>13,30 m) à 10h36.
Cet événement a rendu indisponible pendant 3h40 la réalimentation gravitaire de la bâche du système ASG (Alimentation de Secours des Générateurs de vapeur)par le système SER (distribution d’eau déminéralisée)et constitue un écart aux consignes d’exploitation.

EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS ENVIRONNEMENT :

8 Octobre 2021 – Environnement

À la centrale de Gravelines, le gaz SF6 (hexafluorure de soufre) est utilisé pour garantir l’isolement électrique des postes sous enveloppe métallique. Ceci concerne notamment les postes d’évacuation d’énergie et les caissons croisés des transformateurs auxiliaires électriques du site. Le cumul des fuites de ce gaz, pour l’ensemble des unités de production depuis le début de l’année 2021, nous amène à déclarer cet événement significatif environnement, car la limite, fixée à 100 kg, vient d’être atteinte. Cet écart, du domaine environnement, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 8 octobre 2021.

 

30 septembre 2021 – Environnement

Le 6 septembre 2021, l’unité de production n°1 est à l’arrêt pour sa 4e visite décennale. Lors d’une ronde de surveillance, le technicien détecte un écoulement de liquide de refroidissement (Coolelf) provenant d’un diesel de secours, au niveau de la voirie à l’entrée du local abritant le groupe électrogène. Un kit de secours environnement est aussitôt déployé sur place pour stopper la progression d’effluent dans le regard du réseau de récupération des eaux pluviales. Les pompes de ce réseau d’eau sont immédiatement déconnectées pour éviter tout rejet dans l’environnement.
Une équipe de maintenance est dépêchée sur place et identifie l’origine de la fuite : elle provient d’une bride du circuit de refroidissement du diesel, insuffisamment serrée suite à une opération de maintenance. La bride est immédiatement remise en conformité. Le réseau d’eaux pluviales est inspecté pour s’assurer que le rejet n’a pas atteint le milieu naturel. L’analyse a mis en évidence l’absence de liquide dans la fosse de rétention d’eaux pluviales.
Les premières estimations s’élèvent à une perte de 120 litres de liquide de refroidissement ce qui conduit le site à déclarer un événement intéressant l’environnement (EIE) le 08 septembre 2021.
Le 30 septembre 2021, le volume d’appoint réalisé est confirmé supérieur à 1 m3, ce qui a conduit la direction du site à déclarer un Evénement Significatif Environnement.
Cet écart a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 30 septembre 2021.

 

20 septembre 2021 – Environnement

Un mini-bloc est un dispositif équivalent à une station de traitement des eaux usées utilisant un procédé biologique par
«boues activées». Les eaux usées collectées dans les mini blocs proviennent des sanitaires et des vestiaires du site.
Une décision ASN du 16 octobre 2018 (appelée DMOS) précise notamment la périodicité des mesures à réaliser et les limites auxquelles les effluents rejetés doivent satisfaire en sortie des stations d’épuration. Ces mesures concernent trois paramètres : Demande Biologique en Oxygène sur 5 jours (DBO), Demande Chimique en Oxygène (DCO) et Matières en Suspension (MeS).
En janvier 2021, suite à des travaux de maintenance sur le mini-bloc n°4 celui-ci a été raccordé au réseau de rejet des eaux usées du site. Les prélèvements mensuels de janvier 2021 à mars 2021 sont effectués et les résultats sont conformes.
Le 26 juin 2021 lors de la réunion de passation entre le service responsable de la maintenance et celui en charge de son exploitation, il est constaté l’absence de mesure pour les mois d’avril 2021, mai 2021, juin 2021. Les mesures de juillet 2021 ne sont également pas effectuées.
Des prélèvements sont réalisés le 27 août 2021. Les résultats de ces prélèvements mettent en évidence un dépassement de la concentration maximale en DCO (224 mg/L pour une limite à 125 mg/L) et en matières en suspension (68 mg/L pour une limite à 35 mg/L). Le mini-bloc n°4 a été déconnecté du réseau des eaux usées le temps des investigations.
Ces dépassements constituent un non-respect de la décision ASN. Des contrôles systématiques sont réalisés au niveau de l’émissaire de rejet. Il n’a pas été observé de dépassement durant la période concernée. Ce non-respect de la décision ASN du 16 octobre 2018 a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 20 septembre 2021.

 

19 Mai 2021 – Environnement

Le 16 avril 2021, lors d’un essai périodique sur un groupe
électrogène d’ultime secours, les techniciens identifient une fuite de liquide de refroidissement au niveau d’un réfrigérant. Ils décident de remplacer la pièce défectueuse mais la pièce de rechange n’est pas disponible. Les équipes s’orientent alors vers une réparation par soudage. La réparation est conforme le 27 avril 2021. Le groupe électrogène est à nouveau fonctionnel.
Le 17 mai 2021, après comptabilisation totale de la perte de liquide de refroidissement, les équipes du site constatent une perte d’environ 200 litres de liquide de refroidissement, qui s’est déversée dans le réseau des eaux pluviales. Cet écart qui relève du domaine environnement, a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 19 mai 2021.

 

19 Février 2021 – Environnement

La programmation pluriannuelle de la requalification de la bâche de stockage d’effluents (9TEG208BA) n’a pu être respectée suite à des fortuits techniques et aléas organisationnels. Ces retards n’ont donc pas permis de la remettre en exploitation avant le 4 février 2021, date de la butée réglementaire d’une autre bâche de stockage (9TEG003BA). Le site de Gravelines s’est donc retrouvé avec 2 bâches TEG indisponibles en parallèle, alors que cette configuration n’est pas autorisée dans la décision Modalités Parc. Néanmoins le service assurant l’exploitation des installations a mis tout en oeuvre pour disposer de capacités suffisantes de stockage et ce, même en cas d’un arrêt non programmé. Cet écart du domaine environnement a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 19 février 2021.