Événements 2025

Les ESS désignent les évènements significatifs de sûreté. Ces évènements sont catégorisés en fonction de leur gravité.

Tout événement susceptible d’avoir des conséquences sur la sûreté des installations, l’environnement, la radioprotection ou encore lors du transport doit être déclaré par la centrale nucléaire à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR).

Les ESS de la centrale nucléaire de Gravelines de 2025 sont répertoriés ci-dessous.

EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS DE NIVEAU 1 :

Janvier 2025 – Phénomène de corrosion sur des chemins de câbles électriques

Le 13 janvier 2025, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un événement significatif pour la sûreté relatif à des phénomènes de corrosion sur des chemins de câbles électriques sur l’ensemble des réacteurs.

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Février 2025 – Détection tardive de l’indisponibilité d’une soupape de protection du circuit primaire principal du réacteur 5

Le 6 février 2025, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un évènement significatif pour la sûreté relatif à une détection tardive de l’indisponibilité d’une soupape de protection du circuit primaire principal.

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Février 2025 – Écart de conformité remettant en cause la tenue sismique des tuyauteries d’eau brute secourue des réacteurs 1,2,3 et 6

Le 10 février 2025, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un évènement significatif pour la sûreté relatif à un écart de conformité remettant en cause la tenue sismique des tuyauteries d’eau brute secourue des réacteurs 1,2,3 et 6.

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EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS SÛRETÉ DE NIVEAU 0 :

Janvier 2025

 

Le 26 décembre 2024, le réacteur n°3 poursuit ses étapes de redémarrage suite à la réalisation d’un arrêt programmé pour visite partielle des installations. Après une demande de travail relative à un comportement anormal d’une sonde de température sur le circuit primaire, une équipe technique est mobilisée pour réaliser un diagnostic. Après analyse, un fil est retrouvé déconnecté puis remis en conformité immédiatement. 
Cet écart à nos règles d’exploitation aurait pu entrainer un retard au déclenchement de protections des installations. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 2 janvier 2025 au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.

 

Le 6 janvier 2024, l’unité de production n°6 est en production. Dans le bâtiment combustible, une activité est prévue le 9 janvier, nécessitant de baisser le niveau de la piscine d’entreposage en dessous de 19,30 mètres. Le même jour, le niveau d’eau est baissé à 19,29 mètres.  Le 7 janvier, le chef d’exploitation se rend compte que l’activité n’est finalement pas programmée au 9 janvier, la baisse de niveau d’eau a été faite de manière anticipée, Cette situation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation mais représente un écart à nos régles d’exploitation. Cet écart a été déclaré le 10 janvier 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

Le 7 janvier 2025, l’unité de production n°5 est en fonctionnement. Une opération de maintenance doit être réalisée et nécessite un changement de configuration du système de ventilation de la Salle de Commande. À 9h56, l’équipe réalise le changement de configuration du système de ventilation et coupe par erreur l’alimentation électrique de deux ventilateurs, ce qui n’est pas autorisé par nos règles d’exploitation. L’écart est identifié moins d’une heure plus tard et l’alimentation électrique des deux ventilateurs est remise en service. Cet écart a fait l’objet d’une déclaration le 9 janvier 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES. Il n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations.

 

Le 10 janvier 2025, l’unité de production n°4 est en fonctionnement. Des tests périodiques sont en cours au niveau de matériels de protection du réacteur. Lors d’une séquence de ce test, deux pompes sont rendues indisponibles. Une mauvaise manœuvre d’un opérateur de conduite interrompt le test. La séquence interrompue doit être reprise pour être validée. Pour cela, les deux pompes doivent être rendues indisponibles une seconde fois. Conformément à nos spécifications techniques d’exploitation, l’indisponibilité de ces pompes à deux reprises fait l’objet d’un écart. Même si celui-ci n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement, il été déclaré le 13 janvier 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

Le 10 janvier 2025, l’unité de production n°4 est en fonctionnement. La consignation d’un ventilateur du bâtiment électrique pour contrôle de la tension d’une courroie est réalisée à 01h00. A 11h07, au moment où le disjoncteur alimentant ce ventilateur est embroché pour procéder à sa requalification, un arc électrique se produit. Ce défaut électrique entraine la mise hors tension de l’ensemble du tableau électrique d’alimentation. Suite aux investigations des équipes de maintenance, le tableau est remis sous tension au bout de 2 heures et 43 minutes. Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 14 janvier 2025 à l’ASNR au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

Le 13 janvier 2025, dans le cadre d’une intervention sur un système de ventilation, une trappe située dans le Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires commun aux  unités de production n°1 et n°2 est maintenue en position ouverte afin de respecter les critères de réglage de la ventilation du bâtiment. Or, selon nos règles de gestion de la sectorisation incendie, cette trappe doit être en position fermée. La trappe située dans le Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires des unités de production n°3 et n°4 est également concernée. Même si, en cas d’incendie, la présence d’un système d’aspersion dans ces locaux permet d’empêcher la propagation du feu, il s’agit d’un écart déclaré le 24 janvier 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0. L’événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.

 

Le 19 novembre 2024, un essai périodique met en évidence une défaillance sur un pont de manutention entrainant un défaut de support de charges.
Dans le cadre de la remise en conformité de cette défaillance, une anomalie sur le matériel de contrôle des ponts est identifiée sur les unités n°5 et 1. Les ponts concernés ont immédiatement été consignés à titre préventif. Du 29 novembre au 17 janvier, des contrôles supplémentaires ont été réalisés, confirmant que ces ponts ont toujours respecté les critères de sécurité. Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 24 janvier 2025 à l’ASNR au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

Février 2025

 

Le 5 février 2025, l’unité de production n°2 est en arrêt programmé dans le cadre de la Visite Partielle de ses installations. Vers 23h30, un technicien déconnecte le disjoncteur électrique d’une vanne devant faire l’objet d’un test d’étanchéité planifié. L’action de déconnexion provoque de manière imprévue la perte de l’alimentation de la ventilation de la Salle de Commande et son interruption.
L’Opérateur, en communication téléphonique avec le technicien, détecte immédiatement l’anomalie. A 23h38, le technicien reconnecte l’alimentation électrique, permettant de retrouver une situation conforme.
Cet écart à nos règles d’exploitation n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation ou sur l’environnement et a été déclaré à l’Autorité de Sureté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 10 février 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.

 

Le 8 février 2025, l’unité de production n°1 est en fonctionnement.
Un défaut d’isolement a été découvert au niveau du câble de fin de course d’un robinet. Le câble est vu endommagé suite au contact avec le calorifuge d’une tuyauterie. La dernière activité de maintenance sur le robinet a été réalisée en mars 2023 suite à la détection d’une fuite interne. Une mauvaise orientation du câble aurait entraîné cet évènement. Après déconnexion du câble, la situation est revenue à la normale. Une meilleure protection du câble ou orientation du fin de course aurait pu éviter ce problème.
Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 14 février 2025 à l’ASNR au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.

 

Le 15 février 2025, l’unité de production n°3 est en fonctionnement. Dans le cadre de la surveillance des installations, un agent constate que le blocage physique d’un disjoncteur d’alimentation électrique n’est pas effectif. Le disjoncteur est ouvert, dans sa position attendue, mais le dispositif permettant d’empêcher de manœuvrer le disjoncteur est mal placé, sa fermeture restait donc possible.  Or, les règles générales d’exploitation imposent que ce disjoncteur soit condamné afin de rester ouvert. Le disjoncteur est alors condamné de manière conforme. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation ni sur l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 18 février 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.

EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS ENVIRONNEMENT DE NIVEAU 0 :

Janvier 2025

 

Une bâche qui contient des effluents radioactifs doit faire l’objet d’un rejet. Pour ce faire, le service chimie du site réalise des mesures pour s’assurer que le rejet ne dépassera pas les seuils prescrits.
Le 31 décembre 2024 à 9h25, le service chimie met à disposition du service conduite la bâche pour rejet. A 10h15, les équipes du site donnent l’autorisation de commencer l’opération. A 11h37min17s, un agent lance le rejet. A 11h37min32s, malgré les analyses préalables autorisant le rejet, les capteurs qui contrôlent l’activité gamma des rejets liquides détectent un dépassement du seuil d’alarme (seuil à 40 000 Bq/L) ce qui provoque la fermeture automatique de la vanne de rejet.
Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sureté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 2 janvier 2025 en événement relevant du domaine environnement

EVENEMENTS SIGNIFICATIFS RADIOPROTECTION DE NIVEAU 0 :

Janvier 2025

 

Le 13 janvier à 8h27, un magasinier entre en zone contrôlée dans un batiment de stockage après avoir oublié son dosimètre opérationnel dans le vestiaire chaud. A 9h41, un intervenant retrouve le dosimètre opérationnel dans le vestiaire et prévient le magasinier, qui poursuit son activité et sort de Zone Contrôlée à 11h33. Cet écart aux règles de radioprotection n’a pas eu de conséquence sur la santé de l’intervenant. Cependant, il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le 15 janvier 2024 au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.

 

Février 2025

 

Le 11 février 2025, un intervenant entre en zone contrôlée pour préparer une activité. Il n’identifie pas le caractère zone orange de son activité, ni la signalisation présente sur la porte du local, et entre sans respecter les conditions d’accès.
Deux minutes plus tard, il détecte la présence d’une signalétique de zone orange, se rend compte de son erreur et sort du local sans avoir entendu l’alarme de son dosimètre.
Il sort alors de zone contrôlée et informe sa hiérarchie. Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 13 février 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 0.