Événements 2025

Les ESS désignent les évènements significatifs de sûreté. Ces évènements sont catégorisés en fonction de leur gravité.
Tout événement susceptible d’avoir des conséquences sur la sûreté des installations, l’environnement, la radioprotection ou encore lors du transport doit être déclaré par la centrale nucléaire à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR).
Les ESS de la centrale nucléaire de Gravelines de 2025 sont répertoriés ci-dessous.
EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS DE NIVEAU 1 :
Janvier 2025 – Phénomène de corrosion sur des chemins de câbles électriques
Le 13 janvier 2025, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un événement significatif pour la sûreté relatif à des phénomènes de corrosion sur des chemins de câbles électriques sur l’ensemble des réacteurs.
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Février 2025 – Détection tardive de l’indisponibilité d’une soupape de protection du circuit primaire principal du réacteur 5
Le 6 février 2025, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un évènement significatif pour la sûreté relatif à une détection tardive de l’indisponibilité d’une soupape de protection du circuit primaire principal.
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Février 2025 – Écart de conformité remettant en cause la tenue sismique des tuyauteries d’eau brute secourue des réacteurs 1,2,3 et 6
Le 10 février 2025, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un évènement significatif pour la sûreté relatif à un écart de conformité remettant en cause la tenue sismique des tuyauteries d’eau brute secourue des réacteurs 1,2,3 et 6.
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Mars 2025 – Contamination potentiellement supérieure à un quart de la limite réglementaire annuelle
Le 20 mars 2025, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un évènement significatif pour la radioprotection relatif à une contamination potentiellement supérieure à un quart de la limite réglementaire annuelle.
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Avril 2025 – Potentielle non tenue au séisme de certains équipements classés EIPS
Le 1er avril 2025, EDF à déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un évènement significatif pour la sûreté relatif à une potentielle non tenue au séisme de certains équipements classés EIPS
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Mai 2025 – Essai périodique non satisfaisant à la suite d’une erreur de réglage
Le 13 mai 2025, EDF à déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) un évènement significatif pour la sûreté relatif à un essai périodique non satisfaisant à la suite d’une erreur de réglage.
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EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS SÛRETÉ DE NIVEAU 0 :
Janvier 2025
Le 26 décembre 2024, le réacteur n°3 poursuit ses étapes de redémarrage suite à la réalisation d’un arrêt programmé pour visite partielle des installations. Après une demande de travail relative à un comportement anormal d’une sonde de température sur le circuit primaire, une équipe technique est mobilisée pour réaliser un diagnostic. Après analyse, un fil est retrouvé déconnecté puis remis en conformité immédiatement.
Cet écart à nos règles d’exploitation aurait pu entrainer un retard au déclenchement de protections des installations. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 2 janvier 2025 au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 6 janvier 2024, l’unité de production n°6 est en production. Dans le bâtiment combustible, une activité est prévue le 9 janvier, nécessitant de baisser le niveau de la piscine d’entreposage en dessous de 19,30 mètres. Le même jour, le niveau d’eau est baissé à 19,29 mètres. Le 7 janvier, le chef d’exploitation se rend compte que l’activité n’est finalement pas programmée au 9 janvier, la baisse de niveau d’eau a été faite de manière anticipée, Cette situation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation mais représente un écart à nos régles d’exploitation. Cet écart a été déclaré le 10 janvier 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 7 janvier 2025, l’unité de production n°5 est en fonctionnement. Une opération de maintenance doit être réalisée et nécessite un changement de configuration du système de ventilation de la Salle de Commande. À 9h56, l’équipe réalise le changement de configuration du système de ventilation et coupe par erreur l’alimentation électrique de deux ventilateurs, ce qui n’est pas autorisé par nos règles d’exploitation. L’écart est identifié moins d’une heure plus tard et l’alimentation électrique des deux ventilateurs est remise en service. Cet écart a fait l’objet d’une déclaration le 9 janvier 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES. Il n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations.
Le 10 janvier 2025, l’unité de production n°4 est en fonctionnement. Des tests périodiques sont en cours au niveau de matériels de protection du réacteur. Lors d’une séquence de ce test, deux pompes sont rendues indisponibles. Une mauvaise manœuvre d’un opérateur de conduite interrompt le test. La séquence interrompue doit être reprise pour être validée. Pour cela, les deux pompes doivent être rendues indisponibles une seconde fois. Conformément à nos spécifications techniques d’exploitation, l’indisponibilité de ces pompes à deux reprises fait l’objet d’un écart. Même si celui-ci n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement, il été déclaré le 13 janvier 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 10 janvier 2025, l’unité de production n°4 est en fonctionnement. La consignation d’un ventilateur du bâtiment électrique pour contrôle de la tension d’une courroie est réalisée à 01h00. A 11h07, au moment où le disjoncteur alimentant ce ventilateur est embroché pour procéder à sa requalification, un arc électrique se produit. Ce défaut électrique entraine la mise hors tension de l’ensemble du tableau électrique d’alimentation. Suite aux investigations des équipes de maintenance, le tableau est remis sous tension au bout de 2 heures et 43 minutes. Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 14 janvier 2025 à l’ASNR au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 13 janvier 2025, dans le cadre d’une intervention sur un système de ventilation, une trappe située dans le Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires commun aux unités de production n°1 et n°2 est maintenue en position ouverte afin de respecter les critères de réglage de la ventilation du bâtiment. Or, selon nos règles de gestion de la sectorisation incendie, cette trappe doit être en position fermée. La trappe située dans le Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires des unités de production n°3 et n°4 est également concernée. Même si, en cas d’incendie, la présence d’un système d’aspersion dans ces locaux permet d’empêcher la propagation du feu, il s’agit d’un écart déclaré le 24 janvier 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection au niveau 0. L’événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.
Le 19 novembre 2024, un essai périodique met en évidence une défaillance sur un pont de manutention entrainant un défaut de support de charges.
Dans le cadre de la remise en conformité de cette défaillance, une anomalie sur le matériel de contrôle des ponts est identifiée sur les unités n°5 et 1. Les ponts concernés ont immédiatement été consignés à titre préventif. Du 29 novembre au 17 janvier, des contrôles supplémentaires ont été réalisés, confirmant que ces ponts ont toujours respecté les critères de sécurité. Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 24 janvier 2025 à l’ASNR au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Déclaration d’un événement significatif pour la sûreté à caractère générique, relatif au non-respect d’une exigence règlementaire concernant des goujons de générateurs de vapeur :
En décembre 2020, en raison d’anomalies constatées sur la fabrication de goujons utilisés sur les générateurs de vapeur de ses réacteurs nucléaires, EDF a lancé un plan d’actions visant à contrôler la matière utilisée pour la fabrication de ces goujons. Le plan d’actions consistait à assurer un programme de surveillance afin de vérifier la cohérence entre le certificat de la matière (qui doit retranscrire les caractéristiques contractuelles requises) et les résultats des essais réalisés.
Les résultats de ce plan d’actions ont amené EDF à réaliser une analyse plus approfondie qui repose sur un programme d’expertise des goujons présents sur les installations. Il apparait que deux lots de goujons sont en écart par rapport aux exigences règlementaires. Sur ces deux lots, seuls deux goujons sont montés sur les installations : un goujon sur un générateur de vapeur de l’unité de production n°2 de Gravelines et un second goujon sur un générateur de vapeur de l’unité de production n°1 du Tricastin. Cet événement n’a eu aucune conséquence réelle sur la sûreté des installations car la justification de la tenue mécanique des goujons a été démontrée.
Toutefois, en raison du non-respect des exigences règlementaires identifié, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, le 31 janvier 2025, un événement significatif pour la sûreté à caractère générique au niveau 0 de l’échelle INES, qui en compte 7, pour le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Gravelines et le réacteur 1 de la centrale nucléaire du Tricastin.
Février 2025
Le 5 février 2025, l’unité de production n°2 est en arrêt programmé dans le cadre de la Visite Partielle de ses installations. Vers 23h30, un technicien déconnecte le disjoncteur électrique d’une vanne devant faire l’objet d’un test d’étanchéité planifié. L’action de déconnexion provoque de manière imprévue la perte de l’alimentation de la ventilation de la Salle de Commande et son interruption.
L’Opérateur, en communication téléphonique avec le technicien, détecte immédiatement l’anomalie. A 23h38, le technicien reconnecte l’alimentation électrique, permettant de retrouver une situation conforme.
Cet écart à nos règles d’exploitation n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation ou sur l’environnement et a été déclaré à l’Autorité de Sureté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 10 février 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 8 février 2025, l’unité de production n°1 est en fonctionnement.
Un défaut d’isolement a été découvert au niveau du câble de fin de course d’un robinet. Le câble est vu endommagé suite au contact avec le calorifuge d’une tuyauterie. La dernière activité de maintenance sur le robinet a été réalisée en mars 2023 suite à la détection d’une fuite interne. Une mauvaise orientation du câble aurait entraîné cet évènement. Après déconnexion du câble, la situation est revenue à la normale. Une meilleure protection du câble ou orientation du fin de course aurait pu éviter ce problème.
Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 14 février 2025 à l’ASNR au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 15 février 2025, l’unité de production n°3 est en fonctionnement. Dans le cadre de la surveillance des installations, un agent constate que le blocage physique d’un disjoncteur d’alimentation électrique n’est pas effectif. Le disjoncteur est ouvert, dans sa position attendue, mais le dispositif permettant d’empêcher de manœuvrer le disjoncteur est mal placé, sa fermeture restait donc possible. Or, les règles générales d’exploitation imposent que ce disjoncteur soit condamné afin de rester ouvert. Le disjoncteur est alors condamné de manière conforme. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation ni sur l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 18 février 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 14 mars 2024, l’unité N°4 était à l’arrêt pour maintenance. Une intervention est engagée sur un clapet du circuit RIS* après la détection de griffures, faute de pouvoir remplacer cette pièce, indisponible dans le stock de pièces de rechange du parc nucléaire. Cette intervention est jugée conforme au Programme de Base de Maintenance préventive mais l’Autorité de Sureté fait de premières observations le 10 mai 2024 complétée par une lettre de suite d’inspection le 20 novembre 2024 qui amène le CNPE, après analyse, à conclure à un défaut de traçabilité documentaire liées aux activités de maintenance sur ce clapet. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 21 février 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
* : Le système d’injection de sécurité (RIS) est un système de secours conçu pour assurer le refroidissement du réacteur.
Le 25 février 2025, l’unité de production n°1 est en fonctionnement. Dans le cadre d’un chantier sur la visite partielle du réacteur n°2, certaines chaînes de mesure de radioprotection doivent être mises à l’arrêt. Le technicien en charge de l’activité se trompe d’unité et inhibe une chaîne de l’unité n°1 en fonctionnement. Une alarme apparaît en salle de commande de l’unité n°1, le circuit de confinement de la salle de commande se met en marche automatiquement. Cet événement représente un écart à nos règles d’exploitation car, en cas de dégagement radioactif, la chaîne de mesure n’aurait pas pu détecter une montée d’activité en salle de commande de l’unité n°1. Cependant, celle-ci a été immédiatement sécurisée grâce au basculement immédiat vers le circuit de conditionnement « piège à iode ». Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, la sécurité du personnel ou l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 28 février 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Mars 2025
Le 27 février 2025, l’unité de production n°1 est en fonctionnement. Dans le cadre d’une manœuvre d’exploitation, l’équipe de conduite a procédé à la mise en service de deux ventilateurs du Bâtiment Combustible. L’arrêt automatique des deux ventilateurs immédiatement après leur démarrage a conduit à remettre en cause le fonctionnement de la ventilation du Bâtiment Combustible, assurant les conditions d’ambiance des pompes de refroidissement de la piscine de désactivation. Suite aux investigations des équipes, un réglage de l’ouverture du clapet présent au refoulement des ventilateurs a été réalisé pour obtenir un débit de ventilation conforme et retrouver la disponibilité de la ventilation du Bâtiment Combustible. Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 4 mars 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 28 février 2025, l’unité de production n°6 est à l’arrêt pour rechargement du combustible. Une activité de vidange d’un des générateurs de vapeur est engagée, qui induit une voie ouverte entre l’enceinte du générateur et celle du bâtiment réacteur. Le même jour, dans le cadre d’une seconde activité, des vannes de ce même générateur de vapeur sont ouvertes induisant une voie ouverte de l’intérieur de l’enceinte du bâtiment réacteur vers l’extérieur. Le 1er mars 2025, un intervenant découvre que ces vannes sont toujours ouvertes et les referme pour rétablir l’intégrité du générateur de vapeur. La concomitance de ces 2 activités constitue un écart à nos règles d’exploitation. Il n’y a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement et a été déclaré le 4 mars 2025 à l’ASNR au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 5 février 2025, l’unité de production n°2 est à l’arrêt programmé dans le cadre de la visite partielle de ses installations.
Une analyse de risques est demandée pour le chantier d’assainissement du système RRA (Réfrigération du Réacteur à l’Arrêt), portant notamment sur des anomalies dans les systèmes qui doivent être rendues étanches et sécurisés.
Le 10 février, le service incendie commence des rondes journalières. Le 12 février, les anomalies sont en cours de traitement, sans mise à jour de l’outil informatique, empêchant le service Conduite d’être informé.
Le 15 février, un technicien remarque l’absence d’affichage des anomalies mais ne communique pas avec la salle de commandes.
Le 27 février, un permis de feu est activé sans lien avec le chantier, et les anomalies ne sont pas détectées. Le 3 mars, le chantier se termine et les tâches non mises à jour dans l’outil informatique sont corrigées. Le 4 mars, les anomalies sont remises en conformité.
En cas de départ de feu dans les locaux concernés, le chef des secours n’aurait pas eu la visibilité sur les anomalies en question. Cette situation aurait ralenti la maîtrise de l’incendie.
Le 22 février, l’unité N°3 est en production. L’équipe Conduite détecte qu’un régime d’intervention de dépose d’un flexible et de repose d’un obturateur sur une vanne du circuit REA*, prononcé en aout 2020, n’a toujours pas été levé. L’opération n’a, en fait, pas été réalisée. Après remise en conformité de l’installation, le régime est levé le 28 février. EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, le 14 mars 2025, un événement significatif pour la sûreté au niveau 0 de l’échelle INES, qui en compte 7.
Le 16 mars 2025, l’unité de production n°4 est en fonctionnement. A 00h30, un essai périodique sur un diesel de secours est en cours. A 00h35, la perte d’un tableau électrique entraîne l’arrêt automatique du réacteur. Cet arrêt automatique s’est déroulé conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur. Il n’a pas eu d’impact sur la sûreté de l’installation, la sécurité du personnel ou l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 18 mars 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 15 mars 2025, l’unité de production n°4 est en fonctionnement. Lors de la réalisation d’un essai périodique sur le diesel, les équipes constatent que des ventilateurs et une pompe sont alimentés alors que l’essai ne le prévoit pas. Cette situation provoque un doute quant au respect des Règles Générales d’Exploitation liées à ce matériel, qui doit pouvoir être manœuvré afin d’être alimenté ou non. Après investigation, les équipes découvrent que le problème est lié à un câble, débranché sur le diesel et qui empêchait les équipes de manœuvrer l’alimentation du matériel. Après rebranchement du câble, l’Essai Périodique est réalisé et est déclaré satisfaisant. L’ensemble des matériels incriminées sont restés disponible pour l’exploitation. Cet évènement n’a pas eu d’impact sur la santé et la sécurité du personnel, la sûreté de l’installation ou l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 26 mars 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Avril 2025
Le 25 mars 2025, l’unité de production n°1 est en fonctionnement, tandis que l’unité n°2 est en arrêt pour visite partielle. Pendant une maintenance sur le système LGR (qui assure la seconde source externe d’alimentation électrique d’une unité), une dérogation a été mise en place pour permettre l’intervention sur cet équipement normalement requis. Cette dérogation devait durer 83 heures et ce délai a été respecté. Cependant, il n’y a pas eu d’activité sur le système LGR pendant environ 9 heures, ce qui aurait pu réduire la durée de la dérogation.
Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 3 avril 2025 à l’ASNR au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Lundi 7 avril, l’unité N° 5 est en production. Le service Automatismes doit réaliser un essai périodique sur des capteurs permettant de suivre l’état neutronique du réacteur lors des phases de production. A 16h30, l’équipe du service Automatismes souhaite engager l’opération mais cette dernière nécessite une déclaration au Centre Opérationnel Production Marchés (COPM) par le service Conduite. En attendant cette déclaration, les intervenants décident d’avancer dans la préparation de leur essai périodique, notamment par le contrôle préalable d’absence d’alarme. Lorsqu’ils reçoivent l’accord de la Conduite, et juste avant de commencer l’essai, il débute par la pose d’un Dispositif De Chantier (DDC) qui génère de nouvelles alarmes. Considérant que le contrôle des alarmes a été réalisé préalablement, l’équipe Automatismes reprend l’essai périodique sans nouvelle vérification. Et vers 17h30, l’unité de production N° 5 s’arrête automatiquement (AAR), conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur, en raison de ces nouvelles alarmes. Cet évènement n’a pas eu d’impact sur la santé et la sécurité du personnel, la sûreté de l’installation ou l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 8 avril 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 7 avril 2025, un écart de conformité local est conclu à la suite d’analyses techniques réalisées par la centrale. Celui-ci remet en cause la tenue au séisme de pompes de lavage redondantes appartenant au système de filtration d’eau brute (fonction support – source froide) sur les unités de production 1 à 6. Les réparations sont en cours. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 10 avril 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 9 avril 2025, l’unité de production n°1 est en fonctionnement.
Une équipe d’intervenants réalise une activité de raccordement de câbles à proximité d’une unité de polarité en zone contrôlée. A 13h41, à la suite de l’ouverture de trappes de faux planchers, plusieurs alarmes se déclenchent indiquant un dysfonctionnement de l’unité de polarité.
Après vérification en local, l’agent constate que l’unité de polarité est déclenchée. Ce déclenchement est probablement dû à un choc ou une vibration causée par l’activité de raccordement réalisée à proximité. A 13h59, l’unité de polarité est réenclenchée et l’incident est résolu. Le déclenchement temporaire de l’unité de polarité n’a pas eu d’impact sur la sûreté de l’installation, la sécurité du personnel ou l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 11 avril 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 30 mars 2025, l’unité de production n°3 est en fonctionnement. Une demande de travaux est émise pour un bruit anormal sur une pompe de prégraissage du circuit d’huile d’un groupe électrogène de secours. Le 8 avril, les pièces de rechanges sont déclarées conformes et 10 avril, le groupe électrogène devient indisponible afin de réaliser l’opération de maintenance. Alors qu’ils réalisent l’opération vers 15h00, les intervenants détectent une non-conformité sur l’une des pièces, qui empêche de mener à bien leur chantier. A 23h00, ils réceptionnent la nouvelle pièce, celle-ci est validée conforme. Le 11 avril, à 5h05, la pompe est à nouveau opérationnelle et l’indisponibilité du groupe électrogène de secours est levé. La prolongation de la durée d’indisponibilité, dû à la non-conformité de la pièce, constitue un écart qui n’a pas eu de conséquence sur la santé des intervenants ni sur la sureté des installations. Toutefois, il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 16 avril 2025, au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.
Le 14 avril 2025, l’unité de production n°6 est à l’arrêt pour réaliser la visite partielle de ses installations. Une opération de maintenance est programmée dans un local électrique. A 1h22, un intervenant réalise une intervention programmée sur un disjoncteur d’un tableau 6,6 KV conformément aux prescriptions. Cette manipulation, combinée à une modification matérielle en cours de déploiement entraîne la perte du tableau. Une alarme indiquant un manque de tension apparait en salle de commande et entraine la réalimentation automatique du tableau perdu par son diesel de secours. L’intervention initiale est alors stoppée. A 1h40, des travaux de remise sous tension sont effectués, redisposant le tableau secouru sur son alimentation normale. Le diesel de secours est arrêté selon la procédure prescrite. Cet évènement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) le 17 avril 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS ENVIRONNEMENT DE NIVEAU 0 :
Janvier 2025
Une bâche qui contient des effluents radioactifs doit faire l’objet d’un rejet. Pour ce faire, le service chimie du site réalise des mesures pour s’assurer que le rejet ne dépassera pas les seuils prescrits.
Le 31 décembre 2024 à 9h25, le service chimie met à disposition du service conduite la bâche pour rejet. A 10h15, les équipes du site donnent l’autorisation de commencer l’opération. A 11h37min17s, un agent lance le rejet. A 11h37min32s, malgré les analyses préalables autorisant le rejet, les capteurs qui contrôlent l’activité gamma des rejets liquides détectent un dépassement du seuil d’alarme (seuil à 40 000 Bq/L) ce qui provoque la fermeture automatique de la vanne de rejet.
Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sureté de l’installation, ni sur l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 2 janvier 2025 en événement relevant du domaine environnement
EVENEMENTS SIGNIFICATIFS RADIOPROTECTION DE NIVEAU 0 :
Janvier 2025
Le 13 janvier à 8h27, un magasinier entre en zone contrôlée dans un batiment de stockage après avoir oublié son dosimètre opérationnel dans le vestiaire chaud. A 9h41, un intervenant retrouve le dosimètre opérationnel dans le vestiaire et prévient le magasinier, qui poursuit son activité et sort de Zone Contrôlée à 11h33. Cet écart aux règles de radioprotection n’a pas eu de conséquence sur la santé de l’intervenant. Cependant, il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le 15 janvier 2024 au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Février 2025
Le 11 février 2025, un intervenant entre en zone contrôlée pour préparer une activité. Il n’identifie pas le caractère zone orange de son activité, ni la signalisation présente sur la porte du local, et entre sans respecter les conditions d’accès.
Deux minutes plus tard, il détecte la présence d’une signalétique de zone orange, se rend compte de son erreur et sort du local sans avoir entendu l’alarme de son dosimètre.
Il sort alors de zone contrôlée et informe sa hiérarchie. Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 13 février 2025 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 0.
Mars 2025
Le 5 mars 2025, un intervenant doit réaliser un chantier dans le bâtiment réacteur de l’unité de production n°6, à l’arrêt pour visite partielle. Pour cela, il doit être muni d’un dosimètre opérationnel. A 13h40, il entre en zone contrôlée avec son dosimètre opérationnel. A 14h40, à la suite de son chantier, l’intervenant se rend compte que son dosimètre est éteint. Intervenir en zone contrôlée avec un dosimètre éteint représente un écart à nos règles de radioprotection. Même si il n’a pas eu de conséquence sur la santé de l’intervenant, celui-ci a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection le 7 mars 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Le 17 mars 2025, l’unité de production n°6 est à l’arrêt pour visite partielle. Dans le cadre de cette maintenance, un contrôle sur un générateur de vapeur situé dans le bâtiment réacteur en zone contrôlée est réalisé. Pour réaliser cette intervention, un sas est installé autour du matériel permettant le confinement du chantier. Une heure plus tard, une balise de surveillance globale de la contamination volumique du bâtiment réacteur se déclenche. Les intervenants sont évacués et par précaution se rendent au service médical pour contrôler leur dosimétrie. Après investigation, une brèche est détectée au niveau du sas ainsi qu’un problème sur la mise en dépression empêchant le confinement. Après contrôle par le service médical, aucune prise de dose ne dépasse le Seuil d’évaluation de Dose (SeD) qui correspond au 1/40 de la limite règlementaire annuelle. Cet évènement n’a pas eu d’impact sur la santé et la sécurité du personnel, la sûreté de l’installation ou l’environnement. Il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection (ASNR) le 20 mars 2025, au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
Avril 2025
Le 31 mars 2025, l’unité de production n°2 est à l’arrêt pour sa visite partielle. Des intervenants réalisent une activité dans un local du bâtiment réacteur, à proximité d’une zone orange. A 14h40, un contrôle est réalisé par un technicien, le balisage de la zone orange est contrôlé conforme. A 15h20, le technicien est contacté afin de réaliser une cartographie du local. A son arrivée il découvre que le balisage de la zone orange est déposé à proximité du chantier, il le remet alors immédiatement en conformité. L’absence du balisage zone orange constitue un écart qui a été déclaré à l’ASNR le 8 avril 2025 au niveau 0, en dessous de l’échelle INES. Il n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur la santé des intervenants.