Événements 2024
EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS DE NIVEAU 1 :
Janvier 2024 – Détection tardive de l’indisponibilité d’un ébulliomètre du réacteur 3
Le 9 janvier 2024, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à la détection tardive de l’indisponibilité de l’ébulliomètre d’une voie de sûreté du réacteur 3.
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Janvier 2024 – Non-respect des spécificités techniques d’exploitation en lien avec la détection tardive de l’indisponibilité de la ligne de borication du réacteur 4
Le 12 janvier 2024, EDF a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à la détection tardive de l’indisponibilité de la ligne de borication du réacteur 4.
Janvier 2024 – Non-respect de la conduite à tenir associée au cumul d’indisponibilité de plusieurs matériels du réacteur 1
Le 17 janvier 2024, EDF a déclaré à l’ASN un événement significatif pour la sûreté relatif au non-respect des règles générales d’exploitation du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Gravelines.
Avril 2024 – Détection tardive de l’indisponibilité d’une fonction de surveillance du coeur du réacteur 3
Le 11 avril 2024, EDF a déclaré à l’ASN un événement significatif pour la sûreté relatif au non-respect de la conduite à tenir à la suite de l’indisponibilité de la fonction de surveillance du déséquilibre azimutal de puissance par le système RPN du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Gravelines.
Mai 2024 – Non-respect d’une prescription particulière des spécifications techniques d’exploitation (STE) du réacteur 6
Le 3 mai 2024, l’exploitant de la centrale nucléaire de Gravelines a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté (ESS) relatif au non-respect d’une prescription particulière des STE du réacteur 6 concernant l’indisponibilité d’une alarme associée à la surveillance du flux neutronique du réacteur.
Mai 2024 – Contamination corporelle externe d’un travailleur ayant entraîné une exposition supérieure au quart d’une limite de dose individuelle annuelle réglementaire.
Le 23 mai 2024, l’exploitant de la centrale nucléaire de Gravelines a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un événement significatif relatif à la radioprotection concernant le dépassement du quart d’une limite de dose individuelle annuelle autorisée.
EVÉNEMENTS SIGNIFICATIFS DE NIVEAU 0 :
Tous les mois, un essai périodique doit être réalisé afin de contrôler le confinement des locaux à risque iode. Le 2 janvier 2024, il est constaté que cet essai, qui devait être effectué au plus tard le 22 décembre 2023 sur les unités de productions n°1 et 2, n’a pas été réalisé. L’essai est alors réalisé le jour même et les critères sont vérifiés. Cet écart à nos règles d’exploitation, qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement, a été déclaré le 4 janvier 2024 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 29 décembre 2023, l’unité n°3 est en production. Des essais périodiques sur le Système de Protection du Réacteur sont en cours sur la fonction d’isolement de l’enceinte. Pour cela, des tests de fermeture automatique de vannes sont engagés. L’une d’entre elles ne se ferme pas pendant l’essai périodique. La conduite à tenir est alors d’amorcer le repli du réacteur sous 14 jours car l’isolement de l’enceinte n’est plus garanti. Après diagnostic, l’actionneur de la vanne est remplacé pour permettre de retrouver une position fermée de la vanne. Le repli est alors levé et un autre essai périodique est réalisé. Après concertation, la levée du repli du réacteur est annulée car un test d’étanchéité n’avait pas été réalisé sur la vanne après le changement de l’actionneur et celui-ci ne sera pas levé tant que le test n’aura pas lieu. Cette levée injustifiée du repli du réacteur n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations. Il a été déclaré le 9 janvier 2024 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Pour engager des travaux de maintenance, un transformateur électrique auxiliaire est consigné le 6 janvier à 8h53. En parallèle, un essai périodique portant sur la régulation de la turbine de l’unité N°1, en production, se révèle incompatible avec cette consignation du transformateur. Ce dernier est, en conséquence, remis en exploitation à 12h30. Mais cette consignation sans geste de maintenance sur le transformateur, constitue un événement que la direction du CNPE a déclaré le 12 janvier 2024 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations.
Le 10 janvier 2024, l’unité de production n°2 est à l’arrêt pour 4e visite décennale.
A 14h 36, des applications de consignes incidentelles sont réalisées pour entamer les étapes de préparation au redémarrage de l’unité sur le réseau électrique national. Une erreur de lecture dans la réalisation d’un de ces tests conduit un opérateur à isoler le boremetre*. La salle de commande n’a alors plus accès à la retranscription des données concernant la concentration en bore du circuit primaire. A 14h55, l’opérateur remet en fonctionnement le boremètre.
Cet écart n’a eu aucun impact sur la sûreté de l’installation. Il a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 16 janvier 2024 au niveau 0, en dessous de l’échelle INES.
* boremètre : matériel qui permet de retranscrire numériquement la concentration en bore du circuit primaire en salle de commande.
Le 12 janvier 2024, l’unité de production n°2 est à l’arrêt pour 4e visite décennale. Les opérations de rechargement du combustible sont en cours. Ces opérations nécessitent une surveillance des variations du flux neutronique. L’organisation définit que le chef de chargement appelle l’opérateur en salle de commande avant la descente en cuve de l’assemblage combustible. Cela permet à l’opérateur de procéder au réglage des seuils d’alarme de « flux élevée à l’arrêt » en salle de commande, en cas d’évolution du flux neutronique au moment de l’insertion de l’assemblage combustible dans le cœur du réacteur. Le même jour, le chef de chargement autorise la descente d’un l’assemblage combustible, sans prévenir l’opérateur. L’alarme se déclenche en salle de commande. L’opérateur procède alors au réglage de celle-ci. Le déclenchement de cette alarme constitue un écart à nos règles d’exploitation.Il n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement et a été déclaré le 17 janvier 2024 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 15 janvier 2024, l’unité n°3 est en production. Dans le cadre d’un essai périodique, les équipes du site branchent un banc de charge afin d’alimenter un diesel. Lors du démarrage de celui-ci, une alerte se déclenche et l’essai périodique est suspendu. Un diagnostic est réalisé et conclut à une mauvaise configuration du banc de charge. L’ecart est corrigé, l’essai périodique peut alors reprendre et est soldé conforme. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations Il a été déclaré le 18 janvier 2024 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 26 février 2024, l’unité de production n°2 est à l’arrêt depuis le 9 juin 2023 pour sa 4e visite décennale. Avant d’entamer les différentes étapes de redémarrage qui permettront au réacteur de faire son retour sur le réseau électrique national, plusieurs réglages sont réalisés sur les chaines de mesure neutroniques et notamment, des réglages de seuils de protection du réacteur. Ces derniers sont effectués selon un protocole chronologique strict et permettent à chaque étape du redémarrage d’enclencher un arrêt automatique du réacteur en cas de besoin. Dans la situation rencontrée, certains seuils doivent être modifiés pour vérifier le bon comportement de chambres de mesure remplacées durant l’arrêt de tranche. Suite à une série de défaillances organisationnelles, ces réglages n’ont pas été réalisés selon l’enchainement d’activités prévu. La réalisation de vérifications préalables a néanmoins permis de détecter et de corriger l’anomalie de manière réactive, avant engagement des opérations de divergence du réacteur.
Le 23 avril 2024, après analyse postérieure de l’évènement, il est décidé de déclarer auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) un évènement significatif de sûreté au niveau 0 de l’échelle INES, qui en compte 7.
Le 29 avril 2024, l’unité n°2 est en production. Dans le cadre d’un nettoyage périodique des installations, une équipe de nettoyage intervient dans le local d’un diesel, à proximité d’un boitier d’alarme incendie.
En salle de commande, un opérateur constate l’apparition d’une alarme indiquant l’indisponibilité du diesel potentiellement causé par le bris de glace du boitier d’alarme incendie. Après constat sur place que la vitre du boitier n’est pas brisée, un diagnostic technique est demandé au service compétent. Une mauvaise position du bouton poussoir de l’alarme est alors constatée. Après réarmement du bouton, l’acquittement du défaut est réalisé et confirmé par la salle de commande, le diesel est à nouveau disponible.
Le lendemain, le 30 avril 2024, un test est effectué afin de confirmer le scénario qui s’avère concluant. Le boitier d’alarme incendie est alors renforcé afin d’éviter un nouveau déclenchement.
Cet événement n’a pas eu de de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 3 mai 2024 à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Dans le cadre de la rénovation de tuyauteries du circuit alimentant les installations industrielles en eau déminéralisée (hors installation nucléaire), l’utilisation d’une installation provisoire permet d’assurer la fonctionnalité du système le temps de réaliser les travaux de remplacement des tuyauteries. Le 26 avril, le 1er mai et le 4 mai 2024, des fuites sont détectées au niveau de raccords de flexibles de cette installation provisoire, entrainant des déversements d’eau sur la voirie, ces fuites sont liées au déboitement de certains raccords de flexibles. Les équipes de site isolent immédiatement chacune de ces 3 fuites et pompent l’eau déversée pour retrouver un fonctionnement normal. Une partie de ces fuites s’est déversée dans le réseau d’eaux pluviales du CNPE. Cet événement n’a pas eu de de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Il a été déclaré le 13 mai 2024 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.
Le 4 mai 2024, l’unité N°3 est en production. Dans le but de réaliser des travaux de maintenance sur le circuit de traitement des effluents gazeux (TEG), 2 vannes nécessitent d’être condamnées, en position fermée. Le 7 mai, à l’issue de l’intervention, la condamnation des vannes est levée. Mais l’opérateur les met en position ouverte. Le 8 mai, de 9h00 à 9h33, alors que l’unité 3 réalise une variation de puissance à la demande du réseau de transport d’électricité, une alarme « pression haute » dans le circuit TEG déclenche en salle de commande à 9h35. A 10h16, un agent de terrain ferme les vannes laissées ouvertes et la situation rentre dans l’ordre. Cet écart, qui n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement, a été déclaré le 13 mai 2024 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 0, en-dessous de l’échelle INES.