EPR2

Situé au cœur d’un territoire résolument engagé dans la transition énergétique, ce projet vise à réduire les émissions de carbone et à promouvoir une industrie plus respectueuse de l’environnement.

Le projet de décarbonation de l’industrie, mené à l’échelle nationale, représente une avancée majeure dans la transition vers une économie plus durable. Au cœur de cette initiative se trouve l’EPR2 de Gravelines, une infrastructure technologique de pointe qui incarne l’avenir de la production d’énergie propre en France. Associant des technologies nucléaires et des énergies renouvelables, l’EPR2 contribue activement à la transition énergétique du territoire visant à réduire l’empreinte carbone liée à la production d’électricité.

 

Le cadre du lancement du programme EPR2 en France

Le 10 février 2022 à Belfort, le président de la République a annoncé la mise en œuvre immédiate d’un programme de nouveaux réacteurs nucléaires avec une première mise en service à l’horizon 2035. Dans cette optique, un cadre législatif s’installe progressivement avec :

  • La création de la Direction Interministérielle au Nouveau Nucléaire (D.I.N.N) en novembre 2022
  • La loi « Accélération du Nucléaire » promulguée le 26 juin 2023
  • Un Comité de Politique Nucléaire le 19 juillet 2023 qui a confirmé les sites de Gravelines pour la 2ème paire et annoncé Bugey (AURA) pour la 3ème paire du programme EPR2.
  • La nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) en consultation du 22/11/2023 au 22/12/2023 en attendant la loi de souveraineté énergétique

Les fondamentaux du programme EPR2

L’EPR2,est un projet de réacteur nucléaire nouvelle génération. Ce modèle est une évolution de l’EPR actuellement utilisé et qui a été construit dans les centrales nucléaires de Flamanville (France), de Taïshan (Chine), d’Olkiluoto (Finlande) et d’Hinkley Point C (Angleterre).

Pour en apprendre un peu plus sur la conception des réacteurs à eau sous pression, un synthèse est disponible en cliquant ici.

Ce projet, conçu pour au moins 60 ans d’exploitation, prend en compte les effets du changement climatique, s’inscrivant ainsi dans la politique française de gestion du combustible et des déchets nucléaires. Avec une puissance de 1670 MWe et une capacité de pilotage optimale, une paire d’EPR2 produirait chaque année l’équivalent de près de 40% de la consommation énergétique 2022 de la région des Hauts de France.

Pour faciliter la construction, un design simplifié a été mis en place, tout en intégrant le retour d’expérience des autres EPR ainsi que du Parc en exploitation. De plus, certains matériels et équipements techniques sont similaires à ce qui a déjà été utilisé pour limiter les risques industriels.

Pour en apprendre un peu plus sur les retours d’expérience sur la mise en place de projets d’EPR2 dans le monde, vous trouverez une synthèse en cliquant ici.

Pour le retour d’expérience du cas de Flamanville, c’est en cliquant ici.

 

Des exigences en sûreté parmi les plus élevées au monde

Basé sur une intégration du retour d’expérience de l’accident de Fukushima dès la conception, l’installation est conçue pour au moins 60 ans d’exploitation, prenant en
compte les effets du changement climatique. Le projet s’inscrit dans la mise en place d’un modèle conçu sur les plus hauts standards de sûreté des réacteurs de 3e génération :

  • une démarche de sûreté nucléaire des réacteurs à eau pressurisée d’EDF,
  • des options de sûreté instruites de manière anticipée pour figer la conception,
  • des simplifications, tout en garantissant au moins le même niveau de sûreté que pour l’EPR.

 

Ces niveaux de sûreté sont établies sur trois niveaux, à des échelles différentes du réacteur :

 

 

 

Afin d’assurer cette sureté nucléaire, un principe de défense en profondeur est appliqué et se concrétise pour les installations nucléaires par la mise en place d’une série de niveaux de défense reposant sur les caractéristiques intrinsèques de l’installation, des dispositions matérielles, organisationnelles et humaines ainsi que des procédures destinées à prévenir les accidents puis, en cas d’échec de la prévention, à en limiter les conséquences. La défense en profondeur est un concept qui s’applique à tous les stades de la vie d’une installation, de la conception au démantèlement.

 

 

Un projet aux multiples enjeux territoriaux

Une coordination avec les acteurs du territoire :
État, Région Hauts-de-France, CUD, sous l’égide du PMCO en cohérence avec la feuille de route DUNKERQUE 2030.

Pour anticiper les principaux enjeux :
✓ Développement économique pour mobiliser et accompagner
le tissu industriel local
✓ Emploi et compétences pour renforcer les démarches
d’attractivité et d’orientation, et favoriser la professionnalisation
vers les métiers de la filière
✓ Logement et mobilité, et services

Une accélération de l’information et des échanges auprès des parties prenantes du territoire en attendant le débat public
✓ Grand public (Village du futur, Fabuleuse Factory…)
✓ Acteurs économiques (CCI, FRTP…)
✓ Collectivités (CUD, Calais, PMCO, CCHF, CAPSO…)
✓ Monde éducatif

A venir - Calendrier prévisionnel du projet EPR2

A partir de l’été 2024 :

✓ Débat public sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public

Mi 2025 :

✓ Dépôt des demandes d’autorisations administratives

2026 :

✓ Lancement du chantier

2031 :

✓ 1er béton du bâtiment réacteur n°1

2038 – 2039 :

✓ Mise en service tranche 1 – tranche 2

2040 – 2100 :

✓ Période d’exploitation

 

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